Je vous ai gardé le meilleur pour la fin. Le chef d’escadrille des tapis volants mahométistes Sidi hadj Dalil Boubakeur recteur de la Grande mosquée de Paris a en parti donné raison à Marine le Pen sur France Info, lui aussi préfèrerait que les musulmans ne soient pas « obligés » ( Par qui ?) de prier dans les rues. Et pour cela, il faudrait construire davantage de mosquées. Bien d’accord sidi Dalil, mais avec quel argent ? Ma préférence à moi ? Elle serait bien sur de les voir tous « prier » de l’autre côté de la Méditerranée ! Et de cesser leurs corranerries mahométistes bitumineuses !
La France est une république laïque et la construction des temples à la gloire d’un Dieu de bédouins pédophiles et chameliers; ce ne saurait être fait avec l’argent des impôts des citoyens !
Moi, ce qui m’intéresserais Monsieur Boubakeur c’est que vous nous expliquiez ce que fait en France votre coreligionnaire Mohamed Akbar de l’Association REDA, la Dynamique Présence Musulmane ( Mejliss.com/meeting de soutien appel de L' Islam de France!), inculpé avec 11 autres personnes pour haine raciale antisémite ( Jugement à Mulhouse en Février2011) Ah oui, au fait,sidi Boubakeur, avec votre n'crouillat (frère en arabe phonétique) antisémite,il y a aussi deux membres du Parti des « Indigènes » de la république. L'appel des Indigènes c'est ICI.
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En savoir plus sur les soutiens marxistes des BDS.
Le racisme cordial du PCF
Sakina Kimoun Arnaud membre de la LDH condamnée pour incitation a la haine raciale antisémite
Le front de gauche antisémite
Les soutiens des 12
Le PIR ? Des "indigènes" antisémites!
Les antisémites du Post.fr
Les marxistes Français ( Oui il y en a encore: la preuve ici ) sont ils des antisémites ?
Le Post.fr...? Un collectif d'antisémites !
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Le camarade Lecœur formateur de Polo Pot (*8)
Les antisémites marxistes et mahométistes invétérés ne peuvent concevoir que des non juifs abhorrent la haine contre l’Etat d’Israël et la jubilation génocidaire anticipant sa destruction qui la nourri. A moins d’être perverti par la subversion palestinienne de l’histoire et je ne le suis pas, le monde chrétien le mien, se situe dans la filiation de la Bible hébraïque relatant l’histoire d’Israël dans sa patrie.
(*1) Pierre Laurent est le fils de Paul, ancien responsable à l'organisation du travailleur volontaire en Allemagne Socialiste Nationale Georges Marchais. Il est aussi le frère de Michel, ex-patron de la fédération de Seine-Saint-Denis, apparatchik redoutable. Le PCF ? «C’est comme en Corée du Nord …..Une entreprise familiale !», ironisait un opposant. Pierre, ex-directeur de la rédaction du torchon rouge l'Humanité, n'est arrivé à l'exécutif national qu'en 2008.
Aussitôt bombardé par Mme Buffet "coordonnateur" de la direction et intronisé comme son dauphin au congrès de la même année. D’une élocution posée et laborieuse comme son père qui faisait dire dans les années 70 dans les couloirs du siège du PCF : «T’as pas deux heures devant toi, Paul a deux mots à te dire…» tout cela fait que le tovaritch Laurent est considéré comme un demeuré (Normal pour être à la tête d’un parti dont l’idéologie a tuée plus de 150 millions de personnes dans le monde !). Si Pierre Laurent envisage vraiment de "transformer le PCF", il doit commencer par faire repentance au nom de son parti pour avoir été complice pendant 50 ans des immenses malheurs que l'idéologie communiste a provoqués dans le monde. En particulier le PCF doit enfin reconnaître qu'il est à l'origine de la révolution communiste khmère rouge qui a massacré le tiers du peuple cambodgien. En effet Pol Pot et ses complices ont tous été formés aux techniques révolutionnaires en France, à la cité universitaire internationale de Paris entre 1949 et 1953, par des idéologues du PCF. (Dont l’immonde terroriste criminel Lecœur « inventeur » des villes à la campagne (sans rire !) Jamais aucun responsable du PCF n’a exprimé le moindre regret sur le rôle du parti communiste français dans le génocide cambodgien et des criminels contre l’humanité Vietnamiens.
Que dire du criminel contre l’humanité le communiste Français Boudarel ? Durant la guerre d’Indochine, ce militant communiste et enseignant à Saigon, passé du coté des terroristes rouges du vietminh en 1950, devint notamment le commissaire politique du camp 113 en 1953. Durant son année de « fonction », sur 320 prisonniers Français, ses compatriotes, 278 vont mourir de mauvais traitements et de torture physique et psychologique. Inculpé de trahison Georges Boudarel est condamné à mort par contumace en juin 1953.
Le très grand Français le colonel Eric WEINBERGER, ancien déporté à Buchenwald et prisonnier des communistes du Vietminh écrivait:
"J’ai eu l’occasion de comparer les méthodes des Nazis et des communistes Viêts.
Juifs, Tziganes, Résistants de tous bords, s’ils nous réduisaient en une sous-humanité, les nazis ne cherchaient pas à nous convertir. Par la faim, les privations, les communistes Viêts nous amenaient au même état que les nazis, mais ils exigeaient en plus que nous adhérions à leur système, en reniant toutes nos valeurs, notre foi en la justice, en notre pays.
Juifs, Tziganes, Résistants de tous bords, s’ils nous réduisaient en une sous-humanité, les nazis ne cherchaient pas à nous convertir. Par la faim, les privations, les communistes Viêts nous amenaient au même état que les nazis, mais ils exigeaient en plus que nous adhérions à leur système, en reniant toutes nos valeurs, notre foi en la justice, en notre pays.
Après les accords de Genève, Georges Boudarel de retour en France en 1966 après avoir bénéficié de la loi d'amnistie du 18 juin 1966, sera coopté au CNRS par ses amis communistes pour y préparer une thèse de troisième cycle d’histoire à l’université Paris VII Jussieu. Il devient maître de conférences à Jussieu et ses mêmes amis feront ensuite valider ses années « d’expérience » en Indochine pour favoriser sa carrière…Qu’elle honte !!!!!
Le 13 février 1991, lors d'un colloque au Sénat sur le Vietnam auquel Boudarel participe, il est apostrophé par Jean-Jacques Beucler (président du Comité d'entente des anciens d'Indochine, ancien secrétaire d'État à la défense puis aux anciens combattants de 1977 à 1978, ancien officier et prisonnier du camp N° 1 au Tonkin) qui, au nom d'anciens prisonniers, exprime « son plus profond mépris » à l'historien. « Vous avez du sang sur les mains. Votre présence à cette tribune est indécente ».
Contre toute attente, articles et pétitions en faveur de Boudarel ne manquèrent pas dans le camp « progressiste » (Jean Lacouture,(***) l’abrutile Pierre Vidal-Naquet, etc) et la justice rejeta l ‘accusation de crime contre l’humanité portée par une association d’anciens combattants, au motif que les faits étaient couverts par la loi d’amnistie de 1966.
Seul ou presque à gauche, le trotskiste Lionel Jospin, alors ministre de l’EN, sauva « ’honneur » ( comme si ces gens avaient de l’ honneur) de son camp en déclarant que « si le choix de l’anticolonialiste était juste », il ne lui paraissait « pas indispensable pour autant de passer du coté de l’adversaire de notre pays, quoi qu’on en pense ». Jospin ajouta que « rien ne peut justifier qu’un intellectuel, qu’un professeur devienne un kapo dans un camp de prisonnier, dans un camp de concentration dans lequel ses propres compatriotes mouraient sous la torture et les mauvais traitements. Cet homme la ne mérite pas à mon sens de comité de soutien ».
Il est sans doute intéressant de constater qu’à la même époque un jeune chercheur nommé Reynald Secher, auteur d’une thèse iconoclaste sur les guerres Vendéennes (Le génocide franco-français), vit sa carrière détruite par le même milieu universitaire endogamique, dont les efficaces méthodes Staliniennes perdurent depuis l'après guerre.
Tout comme il doit impérativement arrêter de diffuser le portrait de la crotte de chien communiste Che Guevara qui était un raciste, un porc antisémite, un socialiste homophobe psychopathe, un nidoreux marxiste, j’ai pour ces salopards de bolchos, anarchistes libertaires, marxistes pourris et autres cocos du Parti Communiste Français complice de crimes contre l’humanité, choisi les citations les moins ambiguës de The Motorcycle Diaries - le livre sur le Che paru récemment, pour illustrer mon propos.
Gardez à l'esprit en lisant les citations que l’assassin communiste dégénérescent Ernest Guevara qu’il était non seulement un médecin, mais qui parlait sans cesse de l'ignorance et des préjugés mesquins des gens de toutes classes sociales.
Citations de The Motorcycle Diaries (le livre):
Citations de The Motorcycle Diaries (le livre):
"Les noirs, ces magnifiques exemples de la race africaine qui ont conservé leur pureté raciale grâce à leur manque d’affinité avec la baignade et l’hygiène, ont vu leur territoire envahi par un nouveau type d'esclaves: les Portugais."
«Le noir est indolent, nonchalant et rêveur; il va dépenser son maigre salaire en légèreté et en boisson alcoolique; l’Européen lui a une tradition de travail et d'économie qui l'a poursuivi dans ce coin de l'Amérique et le fait se promouvoir lui-même, indépendamment de ses propres aspirations."
"La première personne sur qui nous frappons était le maire, quelqu'un a appelé Cohen; nous avions beaucoup entendu parler de lui, qu'il était juif et qu’il n’était intéressé que par l’argent, ce qui régla son sort"
"L'épisode nous vexe un peu, parce que l’homme, était en plus homosexuel et un ennemi de la classe ouvrière de premier ordre et il avait portant été très agréable pour nous, nous donnant 10 Dollars chacun, apportant notre total à 479 pour moi et 163 1/2 à Alberto."
C’est cet « homme » là, qui a dit aussi : «Les Mexicains sont une bande d'analphabètes Indiens».
Ancien compagnon du Bou « Che » en Bolivie, Régis Debray, déclarait à son sujet : « La haine efficace qui fait de l’homme une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer ». A la tête d’un tribunal révolutionnaire cubain, Ernesto Guevara a en effet ordonné la mise à mort de milliers d’innocents sans compter dans le traitement que qualifie aujourd’hui le criminel contre l’humanité Fidel Castro d’"injuste" fait par Guevara aux homosexuels dont certains ont été envoyés dans des camps de rééducation de l'armée à l'instar de militants chrétiens, de hippies ou "autres déviants idéologiques". Il en a exécuté de sa propre main plus de 200 de ces déviants. Aux anges, Fidel Castro le leader maximo lui conseillait alors de tuer tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort »… Pour une idéologie socialiste faisant la bagatelle d’une grosse centaine de millions de morts… Le « Che » antisémite et homophobe serait un grand humaniste de gauche communiste ? Mais de qui ce moque l’odieux Parti Communiste Français ? Vous n’avez même pas un soupçon de « rouge » au front de honte ?
(***) En novembre 1978, Jean Lacouture reconnaîtra ses tragiques et monstrueuses erreurs sur ses présentations du Viêt Nam et des Khmers rouges. Dans un entretien à Valeurs actuelles, il déclarera :« Avoir pratiqué une information sélective en dissimulant le caractère stalinien du régime nord-vietnamien. Je pensais que le conflit contre l'impérialisme américain était profondément juste, et qu'il serait toujours temps, après la guerre, de s'interroger sur la nature véritable du régime. Au Cambodge, j'ai péché par ignorance et par naïveté. Je n'avais aucun moyen de contrôler mes informations. J'avais un peu connu certains dirigeants actuels des Khmers rouges, mais rien ne permettait de jeter une ombre sur leur avenir et leur programme. Ils se réclamaient du marxisme, sans que j'aie pu déceler en eux les racines du totalitarisme. J'avoue que j'ai manqué de pénétration politique. »
(*2) Source : cette déclaration figure à la page 7 de la brochure "Nous accusons !" éditée par le PC en octobre 1940 (texte intégral)
Monsieur le Maréchal,
II y a un an aujourd'hui, après une détention préventive de quarante jours, j'étais inculpé de reconstitution de ligue communiste dissoute par M. le capitaine de Moissac, juge d'instruction près le troisième Tribunal militaire de Paris. Cette inculpation était basée cependant sur un acte absolument normal pour un groupement légalement constitué et officiellement reconnu à la Chambre des députés : une lettre adressée par le groupe parlementaire ouvrier et paysan (Parti communiste Français reconstitué)a M. le Président de la Chambre des députés.
Ceux qui ont ordonné, toléré ou procédé à notre arrestation dans 1'interêt général, du régime (Daladier, général Hering, commissaires et juges d'instruction et président du troisième tribunal militaire) ont commis un acte de forfaiture. II est vrai que la Constitution avait déjà été violée lors de la déclaration de guerre et qu'elle devait l'être encore quelques semaines plus tard par notre déchéance de député. Le gouvernement choisissait ce mauvais prétexte (infraction au décret-loi du 26 septembre 1939) parce qu'il ne voulait pas donner la véritable raison de nos poursuites. Nous étions les seuls a nous dresser contre la guerre ; nous étions les seuls pour la paix.
C'est pour mieux préparer la guerre impérialiste que le gouvernement français avait renforcé la répression communiste. C'était pour mieux la diriger que l'on mettait en prison les représentants de millions et de millions d'électeurs français.
Certains osent maintenant se présenter comme des hommes de paix. Parmi eux, il y a ceux qui se sont tus en septembre et en octobre 1939. Qui se sont tus jusqu'à la débâcle, aussi bien à la Chambre des députés, au Sénat, qu'au Conseil supérieur de la guerre et ailleurs. En ce faisant, ils ont approuvé et ont donc leur part de responsabilité dans la débâcle, surtout que certains d'entre eux espéraient arriver au pouvoir par un écrasement de notre pays.
D'autres nous disaient : " Vous avez raison, mais nous nous taisons parce que nous ne voulons pas aller en prison. "
Et puis, il y avait surtout ceux qui hurlaient avec la meute et, dans des articles ou des discours, découpaient déjà l'Allemagne en petits morceaux.
Le 26 juin 1940, dans un manifeste, vous disiez, Monsieur le Maréchal : " Je hais les mensonges qui nous ont fait tant de mal. " II faudrait alors, pour dissiper un certain nombre de mensonges, que vous fassiez connaître a l'ensemble de la population de France :
1° Une lettre du groupe ouvrier et paysan adressée le 1er octobre 1939 au Président de la Chambre ;
2° Les comptes rendus des débats de notre procès et la déclaration que j'ai lue au nom de tous mes amis, au terme des débats. Dans cette déclaration, nous disions par exemple :
" Nous sommes poursuivis parce que nous nous sommes dressés et que nous nous dresserons avec la dernière énergie contre la guerre impérialiste qui sévit sur notre pays, parce que nous appelons le peuple à exiger qu'il y soit mis fin par la paix, parce que nous indiquons au peuple de France le moyen de rendre notre pays libre et heureux. "
Et plus loin : " Le gouvernement français et les capitalistes au nom de qui ils agissent tentent de nous faire croire que les responsabilités de la guerre sont unilatérales, qu'eux-mêmes n'y sont pour rien, que le peuple de France se bat pour la justice, la liberté et 1'indépendance des peuples. Mensonges!... Les responsables de la guerre? Nous nous refusons à nous faire les complices de cette énorme duperie qui consiste dans chaque pays à les rejeter sur les gouvernements ennemis. Il y en a chez nous. En premier lieu l'ex-gouvernement et son chef M. Daladier qui a dirigé 1'Etat contre le peuple, et dans l'interêt d'une minorité de gros possédants. "
Puis encore : " On nous a traînés devant les tribunaux, parce que nous seuls avons eu le courage d'appeler le peuple à chasser le gouvernement Daladier dont les responsabilités dans la guerre sont écrasantes et qui a introduit dans notre pays des méthodes de réaction et de terreur. Comment osent-ils parler de guerre pour la liberté, ceux qui la détruisent chez nous ? Un tel gouvernement ne représente pas le pays; il ne peut se maintenir que par la dictature. "
Lors de mon interrogatoire, je disais : "Cette guerre sera néfaste pour la France; vaincus, nous serons les esclaves d'Hitler ; vainqueurs, nous serons les domestiques de Chamberlain. Pourtant il y avait et il y a encore une politique d'indépendance française à faire, cette politique qui a conservé la paix à l'Union Soviétique. "
Et comme je me dressais contre la soumission de nos gouvernements a l'impérialisme britannique, le commissaire du gouvernement Bruzin, qui est maintenant substitut a la Cour suprême de Riom, me faisait interrompre violemment par le président du tribunal et me menaçait d'exclusion des débats et d'une condamnation supplémentaire pour insultes à un pays ami. Personne autre que nous, les communistes, n'a eu le courage de dire la vérité au pays.
Dans un article élogieux à votre égard, M. Georges Suarez, dans I'Illustration du 30 novembre 1940 (le seul journal ou revue que nous pouvons lire) écrit : " La guerre était une folie, les neuf mois d'inactivité furent un crime. " Pendant ce temps on donnait au pays l'illusion qu'il était gouverné par les arrestations arbitraires de ceux qui avaient défendu la paix ; on emprisonnait, on condamnait.
Mais qui emprisonnait-on ? Qui condamnait-on ? Sinon, à quelques exceptions près, seulement les communistes qui sont toujours en prison ou dans des camps de concentration lorsque l'on ne les y a pas mis depuis la fin de la guerre.
Je me demande bien quel nouveau mauvais prétexte on a trouvé pour cela. Peut-être essaie-t-on de les représenter eux, les seuls vrais partisans de la paix, comme des partisans de la guerre, eux les seuls vrais partisans de l'indépendance de la France et de la fraternité des peuples, comme les agents de l'Angleterre après les avoir présentés comme les agents de l'Allemagne.
Si vous voulez donc en finir avec les mensonges, Monsieur le Maréchal, il faut aussi libérer immédiatement les Communistes, et les seuls députés qui se sont dressés contre la guerre.
Etant donné que rien n'a été publié sur les débats à huis-clos de notre procès, où nous avons dénoncé les véritables fauteurs de guerre, je demande à être entendu en qualité de témoin par la Cour Suprême de Riom.
Veuillez agréer, Monsieur le Maréchal, l'assurance de ma haute considération.
II y a un an aujourd'hui, après une détention préventive de quarante jours, j'étais inculpé de reconstitution de ligue communiste dissoute par M. le capitaine de Moissac, juge d'instruction près le troisième Tribunal militaire de Paris. Cette inculpation était basée cependant sur un acte absolument normal pour un groupement légalement constitué et officiellement reconnu à la Chambre des députés : une lettre adressée par le groupe parlementaire ouvrier et paysan (Parti communiste Français reconstitué)a M. le Président de la Chambre des députés.
Ceux qui ont ordonné, toléré ou procédé à notre arrestation dans 1'interêt général, du régime (Daladier, général Hering, commissaires et juges d'instruction et président du troisième tribunal militaire) ont commis un acte de forfaiture. II est vrai que la Constitution avait déjà été violée lors de la déclaration de guerre et qu'elle devait l'être encore quelques semaines plus tard par notre déchéance de député. Le gouvernement choisissait ce mauvais prétexte (infraction au décret-loi du 26 septembre 1939) parce qu'il ne voulait pas donner la véritable raison de nos poursuites. Nous étions les seuls a nous dresser contre la guerre ; nous étions les seuls pour la paix.
C'est pour mieux préparer la guerre impérialiste que le gouvernement français avait renforcé la répression communiste. C'était pour mieux la diriger que l'on mettait en prison les représentants de millions et de millions d'électeurs français.
Certains osent maintenant se présenter comme des hommes de paix. Parmi eux, il y a ceux qui se sont tus en septembre et en octobre 1939. Qui se sont tus jusqu'à la débâcle, aussi bien à la Chambre des députés, au Sénat, qu'au Conseil supérieur de la guerre et ailleurs. En ce faisant, ils ont approuvé et ont donc leur part de responsabilité dans la débâcle, surtout que certains d'entre eux espéraient arriver au pouvoir par un écrasement de notre pays.
D'autres nous disaient : " Vous avez raison, mais nous nous taisons parce que nous ne voulons pas aller en prison. "
Et puis, il y avait surtout ceux qui hurlaient avec la meute et, dans des articles ou des discours, découpaient déjà l'Allemagne en petits morceaux.
Le 26 juin 1940, dans un manifeste, vous disiez, Monsieur le Maréchal : " Je hais les mensonges qui nous ont fait tant de mal. " II faudrait alors, pour dissiper un certain nombre de mensonges, que vous fassiez connaître a l'ensemble de la population de France :
1° Une lettre du groupe ouvrier et paysan adressée le 1er octobre 1939 au Président de la Chambre ;
2° Les comptes rendus des débats de notre procès et la déclaration que j'ai lue au nom de tous mes amis, au terme des débats. Dans cette déclaration, nous disions par exemple :
" Nous sommes poursuivis parce que nous nous sommes dressés et que nous nous dresserons avec la dernière énergie contre la guerre impérialiste qui sévit sur notre pays, parce que nous appelons le peuple à exiger qu'il y soit mis fin par la paix, parce que nous indiquons au peuple de France le moyen de rendre notre pays libre et heureux. "
Et plus loin : " Le gouvernement français et les capitalistes au nom de qui ils agissent tentent de nous faire croire que les responsabilités de la guerre sont unilatérales, qu'eux-mêmes n'y sont pour rien, que le peuple de France se bat pour la justice, la liberté et 1'indépendance des peuples. Mensonges!... Les responsables de la guerre? Nous nous refusons à nous faire les complices de cette énorme duperie qui consiste dans chaque pays à les rejeter sur les gouvernements ennemis. Il y en a chez nous. En premier lieu l'ex-gouvernement et son chef M. Daladier qui a dirigé 1'Etat contre le peuple, et dans l'interêt d'une minorité de gros possédants. "
Puis encore : " On nous a traînés devant les tribunaux, parce que nous seuls avons eu le courage d'appeler le peuple à chasser le gouvernement Daladier dont les responsabilités dans la guerre sont écrasantes et qui a introduit dans notre pays des méthodes de réaction et de terreur. Comment osent-ils parler de guerre pour la liberté, ceux qui la détruisent chez nous ? Un tel gouvernement ne représente pas le pays; il ne peut se maintenir que par la dictature. "
Lors de mon interrogatoire, je disais : "Cette guerre sera néfaste pour la France; vaincus, nous serons les esclaves d'Hitler ; vainqueurs, nous serons les domestiques de Chamberlain. Pourtant il y avait et il y a encore une politique d'indépendance française à faire, cette politique qui a conservé la paix à l'Union Soviétique. "
Et comme je me dressais contre la soumission de nos gouvernements a l'impérialisme britannique, le commissaire du gouvernement Bruzin, qui est maintenant substitut a la Cour suprême de Riom, me faisait interrompre violemment par le président du tribunal et me menaçait d'exclusion des débats et d'une condamnation supplémentaire pour insultes à un pays ami. Personne autre que nous, les communistes, n'a eu le courage de dire la vérité au pays.
Dans un article élogieux à votre égard, M. Georges Suarez, dans I'Illustration du 30 novembre 1940 (le seul journal ou revue que nous pouvons lire) écrit : " La guerre était une folie, les neuf mois d'inactivité furent un crime. " Pendant ce temps on donnait au pays l'illusion qu'il était gouverné par les arrestations arbitraires de ceux qui avaient défendu la paix ; on emprisonnait, on condamnait.
Mais qui emprisonnait-on ? Qui condamnait-on ? Sinon, à quelques exceptions près, seulement les communistes qui sont toujours en prison ou dans des camps de concentration lorsque l'on ne les y a pas mis depuis la fin de la guerre.
Je me demande bien quel nouveau mauvais prétexte on a trouvé pour cela. Peut-être essaie-t-on de les représenter eux, les seuls vrais partisans de la paix, comme des partisans de la guerre, eux les seuls vrais partisans de l'indépendance de la France et de la fraternité des peuples, comme les agents de l'Angleterre après les avoir présentés comme les agents de l'Allemagne.
Si vous voulez donc en finir avec les mensonges, Monsieur le Maréchal, il faut aussi libérer immédiatement les Communistes, et les seuls députés qui se sont dressés contre la guerre.
Etant donné que rien n'a été publié sur les débats à huis-clos de notre procès, où nous avons dénoncé les véritables fauteurs de guerre, je demande à être entendu en qualité de témoin par la Cour Suprême de Riom.
Veuillez agréer, Monsieur le Maréchal, l'assurance de ma haute considération.
François Billoux, 19 décembre 1940
(*3) Le 17 juillet 1942, sur ordre du radical SOCIALISTE René Bousquet, ministre du gouvernement de Vichy, secrétaire général de la police au ministère de l'Intérieur, 13 000 juifs de Paris et la région parisienne, dont 4051 enfants, sont arrêtés dans la nuit par la police française. Ils sont parqués dans la salle de sports du Vélodrome d'Hiver où ils resteront plusieurs jours. Acheminés à Drancy par des trains de la SNCF, les prisonniers seront ensuite conduits dans les camps d'extermination d'Auschwitz à partir du 19 juillet.
La rafle du Vél d'Hiv' fut organisée par le maire Socialiste d’Aubervilliers, Pierre Laval et son complice criminel contre l’humanité le radical SOCIALISTE René Bousquet, sans que jamais les SOCIALISTES Nationaux ( Les Nazis comme les nomment les nostaliques) n'aient donné l'ordre de mettre en oeuvre une telle opération.
La rafle du Vél d'Hiv' fut organisée par le maire Socialiste d’Aubervilliers, Pierre Laval et son complice criminel contre l’humanité le radical SOCIALISTE René Bousquet, sans que jamais les SOCIALISTES Nationaux ( Les Nazis comme les nomment les nostaliques) n'aient donné l'ordre de mettre en oeuvre une telle opération.
Le 21 juin 1949, BOUSQUET fut traduit devant la Haute Cour de Justice dont la composition reflétait bien les changements intervenus depuis la libération
Elle était présidée par le socialiste Louis NOGUÈRES, assisté d'un membre du Parti républicain de la liberté, nouvelle appellation de la droite classique parlementaire, et d'un membre de l'Union démocratique et socialiste de la résistance (UDSR).
Le jury était composé exclusivement de représentants des partis soutenant les gouvernements de Troisième force qui tentaient depuis 1947 de gouverner au centre en rejetant dans l'opposition communistes et gaullistes : quatre MRP ( Mouvement républicain populaire ), quatre socialistes, un UDSR, un républicain indépendant, un membre du Centre Républicain d'Action Paysanne et Sociale, et un radical-socialiste Jean BAYLET, un ami de BOUSQUET qui appartenait à la mouvance de La Dépêche de Toulouse devenue La Dépêche du Midi dont BOUSQUET lui-même était issu.
Elle était présidée par le socialiste Louis NOGUÈRES, assisté d'un membre du Parti républicain de la liberté, nouvelle appellation de la droite classique parlementaire, et d'un membre de l'Union démocratique et socialiste de la résistance (UDSR).
Le jury était composé exclusivement de représentants des partis soutenant les gouvernements de Troisième force qui tentaient depuis 1947 de gouverner au centre en rejetant dans l'opposition communistes et gaullistes : quatre MRP ( Mouvement républicain populaire ), quatre socialistes, un UDSR, un républicain indépendant, un membre du Centre Républicain d'Action Paysanne et Sociale, et un radical-socialiste Jean BAYLET, un ami de BOUSQUET qui appartenait à la mouvance de La Dépêche de Toulouse devenue La Dépêche du Midi dont BOUSQUET lui-même était issu.
A suivre
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