mardi 9 novembre 2010

Un membre du conseil National du Parti Communiste Français accusé d’antisémitisme.

 Résumé de l'article en Anglais









Le 29 novembre comparaîtrons par devant le tribunal correctionnel de Mulhouse, madame Aline Parmentier Secrétaire Départementale du Parti Communiste Français section Alsace, Farida Trichine de « Justice » (sic » pour la Palestine Alsace, Henri Eichholzer de l’AFPS 68, Mohamed Akbar Association REDA, et Jacques Ballouey des Verts 68.

Madame Aline Parmentier, ancienne tête de liste Parti Communiste Français  du Haut-Rhin aux régionales de 2010 (*1) mise en examen avec cinq autres complices pour incitation à la haine raciale antisémite.

         



Secrétaire départementale du Parti communiste d’Alsace, Madame Parmentier est une femme politique, membre
du conseil national du PCF, Mulhousienne de Zillisheim, Aline Parmentier, 56 ans est née le 30 Janvier 1955, cette coiffeuse capillicultrice de formation, qui,dés les élections de 2007 ne c’était déjà plus présentée sous la bannière purement communiste dans la 5e circonscription du Haut-Rhin (Mulhouse) mais sous celle de la gauche antilibérale. (Sic) « Le collectif mulhousien de la gauche antilibérale est composé du PCF, des Alternatifs, de militants de la décroissance, syndicaux et associatifs », précisait-elle. 


 Dans le cadre d'une législative, cette configuration était une première chez les communistes, qui faute d’électeurs et ne voulant plus couper les cheveux en quatre, recrutaient très large et aujourd’hui tiennent des discours carrément antisémites pour se gagner un électorat de « jeunes » et de musulmans ! Les nouveaux « prolos » !


Ne doutons pas un seul instant que l’idéologie nauséabonde de cette dame Parmentier, qu’elle nous annonce comme « anti libérale » est en fait celle la plus ignoble du monde, l’idéologie nauséabonde marxiste et son application nidoreuse le communisme.

Le 23 juin 2007 dans une  intervention non prononcée (Mais publiée sur le net)  la « camarade » Parmentier déclarait : « Dans la période de résistance à la droite et de reconstruction du Parti, il est nécessaire que les militants (es) soient bien formés (ées) et ancrés dans la vie sur de solides assises idéologiques marxistes. »

L’inénarrable tovaritch, l’apparatchik Georges Marchais en son temps avait dit que le bilan du communisme était globalement positif. Voyons ce bilan tragique d’un peu plus près : la dictature stalinienne a fait à elle seule plus de  20.000.000 de morts. L’Afrique, le Cambodge, la Corée du Nord, le Tibet : 120.000.000. Tel est le bilan provisoire, car le communisme continue de tuer. « Le communisme tuait avant que le nazisme tue, il tuait pendant que le nazisme tuait, il continue de tuer pendant que le nazisme ne tue plus » disait Soljenitsyne. Mais pour tous ces morts pas de devoir de mémoire, on n’a même pas prévu des listes d’attente.




Voilà les lendemains qui chantent voulus par Madame Parmentier ! Un océan de sang, des fleuves de cadavres, l’amnésie pour les crimes communistes passés, présent et surtout à venir, l’antisémitisme forcené, le négationnisme, la falsification historique, l’occultation, les diversions: tout est bon pour cacher la réalité des révolutions socialistes avec leurs faillites humaines, économiques et écologiques sans compter l'océan des drames humains !

Si l'horreur provoquée par la construction du socialisme a pu exister si longtemps et se produire dans tant de pays, c'est à cause du rideau de mensonges constamment organisés par des organisations néo marxistes (Partis communistes ou socialistes, associations d'«amitié», groupes actifs et « militants » nidoreux, collectifs pour la « paix », soutien aux immigrés illégaux etc.), des agents payés ou bénévoles, des intellocrates et des idiots utiles ou abrutiles au QI d’une huître), qui se sont donc fait complices de ces horreurs.

Les collabos de l'horreur sont aussi les idiots utiles qui voulaient servir le peuple mais qui se font les larbins et complices des bourreaux du peuple! Et ça vaut aussi pour les « soutiens » au « peuple » palestinien.


Un aspect peu connu de leur immonde démarche marxiste (PCF) ou trotskiste ( NPA) d’hostilité permanente à l'Etat d'Israël, s’explique par le fait que les Juifs, selon eux, auraient utilisé un génocide "inventé de toutes pièces" pour justifier l'existence de l'Etat d'Israël et persécuter le peuple palestinien.

Mais pourquoi me direz vous, remettent-ils en cause la Shoa, le génocide juif ? Pour eux, l'antifascisme est un obstacle à l'idée de la révolution socialiste et ouvrière. Les sionistes et les bourgeois auraient "inventé" un mal absolu : Auschwitz, pour faire oublier l'exploitation des ouvriers et celle du Tiers-Monde. Les démocraties auraient chargé volontairement la barque du nazisme pour faire oublier leurs propres crimes. « L'antifascisme et l'antinazisme leur ont permis de justifier aussi beaucoup d'ignominies depuis. » (Tract de La Guerre Sociale, 1979).

Cet antisémitisme primaire et communiste n’est pas nouveau ! Entre 1939 et 1942 les dirigeants communistes Français et les « militants » de gauche d’alors, membres du fameux komintern bolchevique était farci d’antisémites, comme le traître et assassin le communiste Jacques Duclos qui dénonçait pour complaire à l’occupant allié de circonstance de son ignoble parti, le ”juif Mandel”, ministre de l’Intérieur sous Paul Reynaud.
M. Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, (et pas du Maréchal) s’écriait même en séance du Sénat, le 19 mars 1940 :
“La propagande communiste et hitlérienne - elles ne font qu’une - la propagande ennemie. J’ai eu l’occasion de m’en expliquer devant votre commission de législation criminelle et civile. Le chef de cette propagande est le chancelier Hitler, dont le bolchevik est le “lieutenant” s’il était besoin de faire la preuve de cette affirmation, il suffirait d’indiquer avec le fait que ce sont les avions allemands qui éparpillent les tracts communistes, cet autre fait que les postes de radio et de propagande communiste, “La Voix de la Paix”, “Radio Humanité” qui sont répétées, lancent leurs émissions du territoire allemand.” (Journal Officiel du 20 mars 1940, page 266).

Doit on rappeler que le communiste George Montandon, (*2) médecin, anthropologue et explorateur d'origine suisse, ami de Louis Ferdinand Céline était un communiste. Cet ethnologue  fut l'une des principales cautions scientifiques du racisme antisémite avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

Mais si, avec ces cinq complices, madame Parmentier ce retrouve devant un tribunal correctionnel elle n’est pas la seule responsable marxiste dans cette odieuse affaire d’antisémitisme primaire.

Monsieur Yves Moulin du collectif Boycott 68 celui qui avait lancé l’opération de tractage antisémite,
est membre et ancien président (2002) du CCFD-Terre-Solidaire, ( ONG Catholique Romaine d’extrême droite) (*3) il est membre, avec les 5 inculpés, du collectif Boycott-68 et il devrait bien lui aussi se retrouver sur le banc de l’ infamie correctionnelle ! L’alliance rouge vert bruns est encore une fois mise ici en évidence, sans oubliez bien sur l’instrumentalisation de l’islam !

En effet, la coinculpée et complice de la camarade Aline, Farida Trichine 54 ans du mouvement dit «  Justice Pour La Palestine Alsace », « aime » Madame Ségolène Royale Farida sur Face Book et est « amie » de Madame le sénateur vert Alima Boumediene-Thiery l’éructante manifestante pro Hamas ou dans les manifestations ou elle apparaît on entend hurler des « Mort aux juifs » et « des juifs au four ». Nous tenons les vidéos probantes à l’attention de la justice si besoin est !


Un autre complice le musulman Mohamed Akbar de l’association REDA (de la dynamique Présence Musulmane) l’ami de Zeynel Cekici (*4) Web master d’alter Info le mulhousien antisémite musulman révisionniste multi récidiviste de la haine raciste. L’alliance Islamo Marxiste antisémite est encore une fois mis en évidence. L’instrumentalisation des musulmans par les communistes est un véritable scandale ! La justice de notre pays doit dans ce cas se montrer impitoyable avec ces antisémites présumés !

Il y a aussi l’« idiot utile » de service, un lampiste, Henri Eichholzer de l’AFPS 68 ( Une organisation communiste antisémite et pro Hamas) qui va prendre pour Monsieur Guy Petersmitt le président Colmarien qui « communique sur le site du PCF (ICI) Il n’y a là rien d’étonnant, puisque cette « Association » est une façade du PCF, Jean Claude LEFORT le président de l'association France Palestine Solidarité, une annexe du Parti Communiste Français est dirigé par son fondateur, Jean-Claude Lefort 66 ans ancien membre de la Jeunesse communiste (bureau national) et en 1964 du Parti communiste français, il a été de 1971 à 1979 le secrétaire particulier du raciste Georges Marchais.(*5)  Il devient en 1983 le secrétaire de la Fédération du Val-de-marne du Parti communiste. Il est député honoraire.

Les soutiens (Tous Islamos marxistes) de Madame Trichine et de Mohamed Akbar.
Collectif Palestine 68, Collectif Boycott 68, Association France Palestine Solidarité (groupes AFPS Haut-Rhin et Nord Franche Comté) Association Internationale de Préservation du Patrimoine Palestinien (AIPPP-Strasbourg), Association JATANAVA,Association des Musulmans d’Alsace Lorraine (AMAL – Mulhouse), Association REDA (de la dynamique Présence Musulmane), Comité BDS 67, Femmes en noir de Strasbourg, Institut d’histoire sociale de la CGT Alsace,justice Pour la Palestine  Alsace, Les Verts Alsace, Ligue des Droits de l’Homme  (sections Mulhouse, Colmar et comité régional Alsace), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA 68), Parti Communiste Français Fédération du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, CAPJPO – Europalestine, Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP), International Solidarity Movment (ISM-France)
C’est parmi ceux-ci,les fameux « jeunes de 7 à 77 ans », les fameuses chances pour la France, les pépites de la nation,que ce recrutent parmi les dit ; en termes politiquement corrects : « Casseurs  et autres boycotteurs ! Aujourd’hui la gauche socialo communiste les a assimilés à ce qu’on appelait autrefois dans le jargon marxiste le « lumpenprolétariat ». Concrètement, ils sont essentiellement des « racailles, dealers, ou petits caïds » - ou bien des gens manipulés par de tels éléments - qui font régner la terreur pour mieux protéger leur fond de commerce. Attirés par la violence et imprégnés de « machisme », ils sont des « proto-communistes antisémites» ou bien des « alliés objectifs de l’anti sémitisme » des marxistes. Le fait que beaucoup de ces casseurs émeutiers et boycotteurs sont d’origine maghrébine, du sub Sahara ou de culture musulmane permet des justes amalgames entre l’ instrumentalisation marxiste, l’utilisation de la violence antisémite et l’islam.
 Reste un autre et dernier coinculpé, le fonctionnaire Jacques Ballouey, membre des verts68, on croit l’entendre dire : « Que suis-je venu faire dans cette galère ? ».
Mieux, c’est du Molière, Ballouey c’est Léandre : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? Et Scapin de répondre : «Il ne songeait pas à ce qui est arrivé. ».Sur ! Un marxiste qui pense par lui-même…. !  ça se saurait !

Monsieur Ballouey est un lampiste, un fusible protecteur de l’immonde alliance Islamo Marxiste de Djamila Sonzogni porte parole d’Antoine Waechter, mis en cause dans les années 1990 pour ses liens ...avec l'extrême droite raciste et antisémite, (*6) président du Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI), tête de liste d'Europe Ecologie en Alsace. Djamila est aussi la représentante du marxiste trotskyste Alain Lipietz, (*7) une pure pastèque (Vert dehors, rouge dedans) Et cette fois en mars 2010 la liste Europe « Ecologie » (Sic) faisait un score minable au premier tour de 15,6% et n’est pas présente au second tour. Une chance pour l’Alsace !

Mais bien que mis en examen par la justice de leur pays ( ?), ces immondes agitateurs antisémites persistent et signent dans leurs manifestations d’antisémitisme primaire, en effet le Vendredi 24 septembre dernier entre 18h et 19h30, sur le parking du magasin Carrefour d'Illzach, ils étaient une dizaine de membres du « collectif » marxiste antisémite Boycott 68 (selon la gendarmerie) ou une vingtaine (au plus fort du rassemblement selon les organisateurs) à manifester leur « soutien » notamment à Sakina Arnaud, dont le procès en appel se tenait ce même vendredi à Bordeaux. Celle-ci était poursuivie par le magasin bordelais pour «incitation à la haine raciale pour avoir appelé au boycott des produits israéliens», avaient indiqué les manifestants d'Illzach qui avaient de nouveau procédé à une distribution de tracts antisémites. Parmi ceux-ci, se trouvaient trois des cinq Islamo marxistes « militants pro-palestiniens », actuellement poursuivis pour avoir appelé au nauséabond boycott des produits d'origine israélienne dans l'hypermarché Carrefour d'Illzach, le 26 septembre 2009.


Manifester leur « soutien » à Sakina Arnaud, dont le procès en appel se tenait ce même vendredi à Bordeaux n’a servi à rien ; car la cour d'appel du tribunal de Bordeaux a rendu le 22 octobre 2010 son délibéré dans le cadre du procès (intenté par le BNVCA (Le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme) et l'association Avocats Sans Frontières). Ce procès comme celui de Mulhouse était intenté à une multirécidiviste de la haine antisémite sévissant dans les grandes surfaces commerciales Françaises.

Pour mémoire, Mademoiselle Sakina Arnaud née Khimoun, avait déjà été condamnée en 2005 à une amende de 300 euros par la cour d'appel de Bordeaux pour des faits similaires. La cour avait cependant requalifié les faits en "dégradation légère". Le 10 février 2010, le tribunal correctionnel de Bordeaux  l'a condamnait à 1 000 € d'amende, cette membre active et militante de la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) qui avait reçu le soutien inconditionnel du MRAP (*) avait été reconnue coupable de « provocation à la discrimination et à la haine raciale» condamnation confirmée en appel.
Outre l'incitation à la haine raciale antisémite, mademoiselle Arnaud militante de la LDH avaient multiplié les proclamations injurieuses et mensongères à l'égard d'Israël.

Notre collectif restera très attentif à ce que tous ces gauchistes marxistes racistes antisémites soient condamnés avec la plus extrême sévérité et rappelle que cette lutte contre l'antisémitisme doit être également l'affaire de tous les défenseurs des droits de l'homme qui doivent redoubler de vigilance et répondre au développement de la haine raciste antisémite déchaînée par ces véritables boutes feu de la haine, du Parti communiste Français, de la Ligue des Droits de l'homme en passant par Les « Verts », les « Associations » d'Islamistes et l'ultra gauche notoirement antisémite par des actions fermes et vigoureuses.
Des voix, au sein du gouvernement français, se sont élevées pour traiter de "criminels" ces appels à ces actions islamo marxistes de prétendus citoyens communistes mobilisés sois disant pour la paix et le droit.

A l'heure où les actions racistes et antisémites se multiplient dans la France entière et où les populations juives et Française de souche font l'objet d'un déferlement de haine, ce jugement permet de rappeler aux proclamateurs de propos et d'actes haineux que l'antisémitisme n'est pas une opinion mais un délit.


Une faute d'orthographe, une erreur à signaler ? Une précision à apporter ? Des sous à nous envoyer ? Ecrivez à ctecna@gmail.com

 (*1) Six nidoreuses « organisations marxistes léninistes » se situant très à gauche du PS avaient constitué une liste "Ensemble pour une Alsace à gauche, solidaire écologique et citoyenne". Elle était conduite par un marxiste Léniniste professeur d'université de Mulhouse, Jean-Yves Causer. Ce fut une branlée remarquable et une déroute des troupes en un mot une branloute !
Jean-Yves Causer FG - Alternatifs - PCOF – DVG n’obtenant que le score ridicule de 9 712 suffrages soit 1,87%.

Patrick Binder du Front National engrangea au premier tour 70 173 suffrages soit 13,49% et au deuxième tour 89 832 suffrages soit 14,57% et obtiens 5 sièges avec le score de 10,64 % !


La liste Ensemble... regroupait notamment le « Front » de gauche, lui-même composé du Parti communiste, de la Gauche unitaire (d'anciens de la LCR) et du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, ainsi que des Alternatifs comme l'ancien maire de Lutterbach, Roger Winterhalter, qui figurera en dernière position de la section haut-rhinoise. Malgré un travail en commun avec Lutte ouvrière et le NPA de Besancenot, une démarche commune pour les régionales n'a pas été possible. « Nous avons essayé de construire ensemble, mais, bien qu'on veuille tous battre la droite, LO et le NPA sont la gauche de renoncement, alors que nous nous voulons prendre nos responsabilités et souhaitons participer à la gestion du conseil régional », disent les responsables de Ensemble...
La liste n’avait que des « pistes » de programme, Nous voulons remplacer les pôles de compétitivité qui ne profitent qu'aux grands groupes par des pôles de développement et de coopération », disait Aline Parmentier, secrétaire départementale du PCF 68.


(*2) Georges Montandon : Attiré dés 1917 par la révolution bolchevique, Montandon se rend en Union soviétique en 1919, chargé par la Croix-Rouge d'organiser le rapatriement par Vladivostok de prisonniers de guerre autrichiens retenus en Sibérie. À Vladivostok il épouse une Russe communiste de 22 ans, Marie Zviaghina.
Il est très favorable à la révolution communiste et comprend la création d'une police politique, la Tchéka qui deviendra le KGB de sinistre mémoire. Revenu en Suisse il devient membre du Parti communiste de Lausanne. Il reçoit même à l’époque de l'argent des services secrets soviétiques. Il s'installe à Paris en 1925, où travaille au Muséum d'histoire naturelle, et écrit dans la revue communiste Clarté, dirigée par Henri Barbusse.

Le 15 décembre 1926, le camarade Montandon fait paraître sous pseudonyme dans l’organe officiel du Parti Communiste Français L'Humanité un article intitulé « L'origine des types juifs ». Il publie dans le numéro d'avril 1939 de Contre-révolution, un article intitulé « La Solution ethno raciale du problème juif » où il affirme : « cette farouche intégrité du sang sémite fait des juifs les premiers ethno racistes en date ».

En 1935, paraît L'Ethnie française (Payot), où il jette les bases de l'« ethno-racisme » à prétentions scientifiques en France. Dans l'avant-propos il écrit : « Parler de race française, c'est ne pas savoir ce qu'est une race. Il n'y a pas de race française. Il y a une ethnie française, dans la constitution somatique de laquelle entrent les éléments de plusieurs races ». Il définit l'ethnie française comme une ethnie multiraciale caractérisée par une langue et une culture. Ainsi dans cet ouvrage il consacre un chapitre aux Arabes et Berbères d'Afrique du Nord, car il considère que si dans leur majorité ces derniers ne rentrent pas encore dans l'ethnie française, c'est dans cette région « qu'est destiné à se développer une fraction, vraisemblablement encore plus importante demain qu'aujourd'hui, de l'ethnie française »

Nommé en 1936 conservateur du Musée Broca, et déçu du Front populaire, peut-être pour des raisons plus personnelles que politiques, il se tourne définitivement vers l'antisémitisme, et correspond alors avec des antisémites réputés plus à droite, comme Henri-Robert Petit, Léon de Poncins et Armand Bernardini.

Il entre sans doute en relation avec Céline dès 1938, après la publication de Bagatelles pour un massacre. Ce pamphlet est clairement influencé par les travaux du camarade Montandon ; ce dernier est même cité dans L'École des cadavres. Le communiste Montandon justifie par ailleurs « l'ethno-racisme » de Céline par « l'ethno-racisme juif ».

Il approuve les lois raciales italiennes relatives aux Juifs et sioniste avant l’heure il se prononce pour la création d'un État juif en Palestine « dont les Juifs seraient ressortissants, ne vivant dans d'autres États qu'en qualité d'étrangers, avec passeport et tout ce qui en découle », et affirme que les Jaunes, les Noirs et les Blancs ne descendraient pas de la même race de singes, mais les uns de l'orang-outang, les autres du gorille ou du chimpanzé.

En juillet 1940, il devient directeur de la revue L'Ethnie française, financée par l'Institut allemand de Paris, puis par le Commissaire aux questions juives, Darquier de Pellepoix. Il y publie des articles sur l'« ethnie juive ». En novembre 1940 paraît aux Nouvelles Éditions Françaises son ouvrage Comment reconnaître le Juif ?, le premier volume de la collection « Les Juifs en France »
.
Montandon est nommé président de la Commission ethnique du Parti populaire français (PPF) du communiste Jacques Doriot.

(*3) [Voici ce qu'a écrit un diacre, du nom de Alain Duphil à la Ministre de la Justice, le 29 mars dernier, après que celle-ci eut demandé aux magistrats de poursuivre les citoyens qui appellent au boycott d’Israël (à l’occasion d’un dîner du CRIF). Dépité de n'avoir pas reçu de réponse à sa lettre, il l'a rendue publique sur le site dont on connaît l'émouvante "objectivité"... pro-palestinienne.

Une pièce supplémentaire à verser au dossier, qui s'alourdit de jour en jour, de la haine chrétienne d'Israël, qui se pare hypocritement du manteau prophétique usurpé de la défense des droits de l'homme. J'ai respecté le style et l'orthographe du document. (Menahem Macina).]
Madame la Ministre,
Au cours d’un certain nombre de voyages en Israël et dans les territoires palestiniens, le plus souvent dans la voiture de prêtres ou de chrétiens arabes, j’ai vu de mes yeux des réalités auxquelles nous n’attachons pas assez d’importance en France et en Occident. De mes yeux, j’ai vu l’humiliation des Palestiniens aux check-points, des femmes obligées par des militaires en arme de marcher dans des flaques d’eau près de Zababdeh, des hommes alignés par dizaines, les mains sur la tête face à un mur à Bethléem, des chauffeurs de camion devant vider tout leur chargement de légumes pour finalement se voir refuser le passage, tous attendant des heures et des heures, sous les moqueries intolérables des soldats israéliens, même contre des mamans avec des bébés.
J’ai vu le mur de Jérusalem, bien pire que celui de Berlin, j’ai vu les colonies qui s’avancent vers les villages de Cisjordanie, j’ai vu les oliveraies volées par les colons, les destructions de champs cultivés à Gaza, j’ai vu la ségrégation dont sont victimes les agriculteurs arabes israéliens en Galilée. La communauté internationale n’a pas été capable encore d’imposer un règlement pacifique de cette situation. Cela ne peut plus durer. C’est pourquoi les plus hautes autorités religieuses chrétiennes de Jérusalem, en décembre 2009, ont publié la déclaration Kairos*. Ce document a reçu le soutien de tous les patriarches, évêques et responsables des treize Eglises chrétiennes représentées à Jérusalem. C’est un document important (...). Je vous serais reconnaissant de bien vouloir en prendre connaissance, et de l’appel à l’action qu’il encourage : une action non-violente par un boycott des produits israéliens. N’est-ce pas le seul moyen d’amener les gouvernants israéliens aux négociations qu’ils refusent avec chaque fois de nouveaux prétextes ? Il semble que vous ne soyez pas d’accord avec cette campagne de boycott. Pourtant, en 2006, vous étiez celle qui a informé toute la France à la fin de l’été, que des avions israéliens avaient menacé des soldats français stationnés au Liban pour les nations Unies. Cette attitude de condamnation de ce boycott ne vous ressemble pas. Il me semble que ce serait l’honneur du gouvernement français de soutenir cette campagne et de prendre des sanctions économiques contre l’Etat d’Israël tant que ne sera pas créé un état palestinien digne de ce nom avec Jérusalem-Est pour capitale. C’est de plus la seule façon de garantir à long terme la sécurité d’Israël au Moyen Orient.
En espérant que vous voudrez bien écouter la voix des chrétiens de Terre Sainte, qui rejoint la voix de nombreux amis juifs rencontrés sur place également, en espérant que vous serez avec Desmond TUTU, qui soutient ce boycott, je vous prie de recevoir, Madame la Ministre, mes salutations les plus respectueuses. Alain Duphil

Ingénieur agronome, dirigeant d’exploitation agricole, Elu à la Chambre d’Agriculture de Haute-Garonne, Auteur du livre « Au pays de Jésus », (Editions Amalthée), Président de l’association « Une fleur pour la Palestine », Signataire de la déclaration « Un moment de vérité à Jérusalem » et du manifeste BDS, (boycott, désinvestissement, sanctions).

 (*4) Zeynel Cekici

Sous couverts d’« antisionisme », c’est une véritable campagne de haine antijuive qui s’est déchaînée sur le web au cours des dernières semaines. Outrepassant de loin la simple critique de l’Etat d’Israël, plusieurs textes circulent sur le Net


Le délire conspirationniste avait un temps culminé avec la dénonciation d’un vaste complot juif international ayant des ramifications jusqu’au Maroc et en Algérie , où des enfants seraient kidnappés afin d’« alimenter la banque d'organes de l'entité sioniste » (. Invité en Algérie, où la Fédération nationale des journalistes algériens lui a décerné le Prix de la distinction journalistique, l’auteur de l’article qui a déclenché la polémique, le journaliste suédois Donald Boström, a déclaré que l’armée israélienne se livrait à ce commerce depuis cinquante ans et que le nombre de Palestiniens ayant fait l'objet de vol d'organes dépassait le millier.

On pourrait penser que cette rhétorique est réservée à des sites d’extrême droite – comme ceux des antisémites Hervé Ryssen et Boris Le Lay. On la retrouve aussi, pourtant, sur le « site d’information alternatif » du Collectif Bellaciao, animé par le militant communiste Roberto Ferrario, qui a fait campagne pour Marie-Georges Buffet aux élections présidentielles de 2007. Bellacio.org a en effet reproduit un article d’Alison Weir publié originellement sur le site américain d’extrême gauche CounterPunch.org (6) le 28 août 2009. Dans ce texte, l’auteur va jusqu’à accréditer l’authenticité des crimes rituels juifs au Moyen Age et conclut par : « Israël se sert de ses ressources considérables et planétaires afin de faire obstacle à toute enquête. Il est difficile d’en conclure qu’il n’a rien à cacher ». L’article d’Alison Weir a été traduit par Marcel Charbonnier, un militant pro-palestinien radical gravitant dans l’orbite des négationnistes et dont une trentaine de traductions se retrouvent sur le site du Réseau Voltaire. Il a été repris, entre autres, sur AlterInfo (dont le fondateur, Zeynel Cekici, a été condamné cette année pour négationnisme), sur Vox-NR et Géostratégie (des sites d’extrême droite animés par Christian Bouchet, ancien secrétaire général du groupuscule néo-nazi Unité Radicale), sur le site Mondialisation.ca ainsi que sur les pages personnelles de Michel Collon, un journaliste belge proche de Thierry Meyssan.

Avec Zeynel Cekici Mulhousien de 45 ans ça continue. Zeynel est un « français » d’origine turque, un musulman convaincu et le directeur de publication d’un site qui serait très important pour les « Français » antisémites de culte musulman. Ce site Internet baptisé « Alter-Info » propose de nombreux articles racistes, antisionistes et antisémites. La cour d'appel de Colmar a confirmé en décembre 2009 la peine de quatre mois de prison avec sursis infligée en première instance le 19 Février 2009 à monsieur Cekici pour provocation à la haine raciale et contestation de crimes contre l'humanité.
Comme dans le jugement du tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin), le responsable du site Zeynel Cekici a été reconnu coupable de diffamation raciale et religieuse. Il a été de plus condamné en appel à verser conjointement 600 euros de dommages et intérêts aux trois associations qui s'étaient portées parties civiles, l'Union des Etudiants juifs de France (UEJF), à l'origine de la plainte, la Ligue contre le Racisme et l'Antisémitisme (Licra) et J'accuse Action internationale pour la Justice.

La Licra s'est aussitôt félicitée de cet arrêt, estimant que «la cour de Colmar a stigmatisé l'attitude de certains qui, sous couvert d'un prétendu antisionisme, n'ont comme seul but que de diffuser des messages haineux et antisémites, en diffusant sur le net des textes que l'on croyait ne plus devoir lire».

Dans l'un de ces articles, il était affirmé que «l'Holocauste peut avoir été un habillage du vrai caractère de la Seconde guerre mondiale, qui était une attaque par une secte satanique hérétique juive (les banquiers) contre les chrétiens blancs en général».


(*5) Le vieux slogan mystificateur dont ce gargarisait Lefort et Marchais : « Nous ne sommes pas antisémites puisque nous étions antifascistes ! » avait déjà servi en 1945 à berner les masses juives reconnaissantes à l'égard des victoires de l'URSS, afin de leur cacher la réalité stalinienne négatrice de leur identité. Cette permanence d'arguments ne doit rien au hasard, car les communistes non toujours pas aujourd'hui envers les juifs de politique différente de celle développée en URSS et en Pologne contre eux.

C'est d'ailleurs ce qui les rendait si peu combatif et si peu convaincant dans la dénonciation de l'antisémitisme en URSS. Dans ce pays, celui-ci était officiellement condamnable aux yeux de la loi. Mais comble de la tartufferie, les juifs n'ont pas le droit d'y exister en tant que juifs. Dans leurs différences.

Le fascisme brûlait les juifs dans leur corps et ce que vous appeliez le « socialisme » de ces pays, n’était en vérité qu’un fascisme capitalisme bureaucratique d'Etat, qui se contentait de les éteindre dans l'esprit…. ! De les nier.

Marchais et Lefort ne faisait sois disant aucune différence entre les juifs et les non juifs, ce qui les dispensaient, selon eux, de respecter, voire d'aimer et d'aider les différences.

Les juifs de votre parti, que vous exhibiez, ont d'ailleurs abandonné depuis longtemps toute prétention à développer une culture juive vivante dans la laïcité et la lutte pour le socialisme. C'est pourtant là le problème d'un peuple ayant dans le passé vécu autour d'une religion, dans la dispersion et la persécution.

C'est ce qui rend vos juifs si peu crédibles auprès des au­tres qui savent très bien que dans votre parti, comme en URSS, ils n'ont de place que « stérilisés ». Enseignent-ils à leurs enfants l'histoire des juifs, celle de leur pensée ? Leur évoquent-ils Rashi, Maimonide, Spinoza, Sholem Aleichem, Anski, Isaac Babel, Agnon, Singer ? Maintiennent-ils l'apprentissage de l'hébreu, du yiddisch, du ladino ? Leur expliquent-ils la nature des débats qui ont agité les juifs à propos du so­cialisme et dont un des abou­tissements est sans conteste l'existence des kibbutzim en Israël ?

Au moment de l'affaire des « blouses blanches », j'ai rencontré un de ces juifs « stérilisés » dépêché pour la cause par votre parti. Venu contrer nos doutes de lycéens, il déclarait en substance : « Il n'y a pas d'antisémitisme en URSS, les antisémites sont â l'Aurore, et d'ailleurs moi, Wurmser, ne suis-je pas juif ? Comment pourrais-je être antisémite ? »

Je vous avoue aujourd'hui que si je respecte le droit à l'erreur, je suis moins tendre pour le droit de mystifier au­trui, même s'il résulte de beaucoup d'auto-aveuglement. Car les conséquences sont là. Dans la collaboration avec l'antisémi­tisme, je ne fais donc qu'une faible différence entre André Wurmser et Joanovici. Votre parti a reconnu — après coup — l'antisémitisme ?

Mais la responsabilité dans la couver­ture des crimes communistes antisémites n'en est pas pour autant atténuée et Wurmser, que je sache, n'a jamais été condamné à l'indi­gnité d'écrire dans l'Humanité, ni même à l'autocritique publique !

Il y a actuellement en France 700 000 juifs à la suite de l'immigration des juifs du Mahgreb. Avez-vous prévu dans votre « programme » de gouvernement des mesures concernant le développement de la culture juive ? Je ne parle pas de culture religieuse, car j'espère que vous n'allez pas me renvoyer aux mesures destinées aux religions. Dans la mesure où, comme vous le dites vous-mêmes, vous avez des amis « juifs » vous impliquez à votre corps défendant peut-être que l'existence des juifs ne se résout pas à celle d'un culte.

L'univers de « fusion fraternelle » sans distinction de sexe, d'origine ou de cultures au sein de votre parti que vous opposez en guise de réponse, ne peut valablement en faire l'office. Il peut abuser un temps des militants ayant du mal à vivre leur identité. Le « monde nouveau » qu'il leur propose en signifie la perte de toute façon au profit d'une bureaucratie régnante.

C'est déjà la main de l'État hégémonique qui n'a, comme en URSS, que le capitalisme d'État pour projet de société. Je conviens d'ailleurs que, sur le fond, la politique du capitalisme, qu'il soit privé ou d'État, vise au même but à l'égard des minorités culturelles régionales ou cosmopolites. Encore que les méthodes coercitives du second se rapprochent plutôt de celles du fascisme.

Pas innocents

Je me console de votre attitude à l'égard des juifs en me disant qu'elle ne leur est pas réservée. Pendant la guerre d'Algérie, votre parti était effectivement « pour la paix » et « contre le fascisme » Mais, dans les faits, il refusait toute solidarité matérielle — toute amitié — avec les militants algériens traqués. Seuls ceux du PCA vous intéressaient alors. Je vous avoue que je n'ai pu rester indifférent devant la réédition d'une telle tartufferie. Aussi me suis-je abstenu pendant quatre ans de reprendre ma carte dans votre parti afin d'être conséquent avec moi même.
Dans la renaissance du racisme aujourd'hui, vous-mêmes et votre parti n’êtes pas, là non plus, innocents. Ne niez pas le lien entre votre « fabriquons français » et le « vivons français » qui se dit ailleurs bientôt suivi du cri « les métèques à la porte ! »

Quand des municipalités dirigées par des vôtres réclament dans des bulletins municipaux la fermeture des cafés d'immigrés à dix heures du soir, établissent des ségréga­tions pour l'admission aux colonies de vacances ou se plaignent publiquement du trop grand nombre d'immigrés dans les banlieues ou­vrières, admettez que vous caressez la bête immonde dans le sens du poil !

J'espère vous avoir fait comprendre qu'Israël ne doit pas son existence aux seules persécutions mais aussi à la quasi-impossibilité pour une minorité juive dispersée sur un grand nombre de pays de vivre culturellement dans le cadre d'un étatisme niveleur sinon coercitif. Ne vous étonnez donc pas que le théâtre Habimah ne soit plus à Moscou depuis 1926, mais désor­mais à Tel-Aviv. Ni même que l'arrière-grand-père de celui qui vous écrit allât s'ins­taller à Jérusalem bien avant qu'Arafat n'y soit né ou que Herzl ne proclamât la néces­sité de « l'Etat juif »
.
Par contre, je ne vois pas de différence dans l'hypocri­sie entre vos positions à l'égard d'Israël et du sionisme et celles de l'URSS. Je n'ai pas encore compris comment on pouvait se déclarer pour le respect des droits de tous les peuples au Proche-Orient et en même temps contre le « sionisme ». A moins de confondre abusivement sous ce vocable la volonté d'instal­lation d'une partie des juifs en Israël avec l'infime minorité expansionniste du Goush Emounim ou l'image militaire d'un pays sur pied de guerre depuis trente ans.

Je soupçonne donc votre « antisionisme » de n'être qu'un simple prolongement de cet antisémitisme d'État dont ont fait preuve la plupart des bourgeoisies gouvernementales et des bureaucraties « communistes ». Certes, il n'a point la bave de celui d'un Darquier, mais la Pologne a donné la preuve de son aboutissement, avec l'expulsion des juifs, sans que votre parti ne s'en émeuve. « Qui ne dit mot consent »,
Enfin, cher ex-camarade non juif, si je soupçonne votre parti de tartufferie, ce n'est pas sans preuves.
En 1970, sur ordre de vos instances, j'ai été exclu de votre parti sans que jamais d'ailleurs — comme pour Tillon — celles-ci ne ratifient. Il s'agissait là sans doute d'une « initiative de la cellule » qui dut pourtant s'y prendre à deux fois ! Il est vrai qu'à l'époque vous préfériez tenir secrets ces cris de l'intérieur.
Je tiens malgré tout à vous donner de mes nouvelles. Je ne suis pas devenu un agent de l'impérialisme américain qui, avec le sionisme, a remplacé souvent le couple judéobolchevik pour les antisémites de notre temps. En 1970, j'avais même adressé une lettre de démission du Conseil national du mouvement de la paix dont j'étais membre aux dirigeants communistes que vous aviez placés là : MM. Souquières, Languignon et Benesch. Dans cette lettre, je protestais contre la falsification par les deux derniers d'une photo de manifestation contre les crimes américains au Vietnam, que je leur avais adressée, et qu'ils avaient trafiquée pour y ôter « US = NAZIS » d'une banderole portée par des étudiants amiénois. Il est bien évident que jamais les membres non communistes du Mouvement de la paix n'ont eu connaissance de cette lettre ni de votre volonté d'adoucissement dans la présentation des forfaits américains.
Vous voyez qu'en matière d'information sur les crimes passés, présents et à venir de l'humanité, on peut vous faire confiance.

Je vous prie donc, cher ex-camarade, de ne pas m'inviter à réintégrer le clan des Tartuffes.

Claude Berger

 (*6) Antoine Waechter, président du Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI), tête de liste d'Europe Ecologie en Alsace est fidèle en amitié. Par contre, les Verts ont la mémoire courte.

Mis en cause dans les années 1990 pour ses liens ...avec l'extrême droite raciste, Waechter n'a jamais cessé d'entretenir des liens d'amitiés et politiques avec Jean Brière, exclu des Verts pour antisémitisme en 1991, grand ami du négationnniste Faurisson au côté duquel il a participé le 19 février 2009, à l’Hôtel de l’Industrie (4, place Saint-germain des Prés, à Paris) à une réunion pour défendre la" liberté de parole des négationnistes", aux côtés des champions français de la négation des chambres à gaz et du génocide des juifs: Marie Poumier, Serge Thion, Ginette Skandrani, Pierre Guillaume et Robert Faurisson. (Le compte rendu de cette réunion a été publié par Pierre Guillaume sur un site Internet négationniste auquel l'accès est interdit par la justice française.)

Malgré ces faits avérés et publics, Antoine Waechter a confié à Jean Brière la responsabilité des relations internationales du MEI, comme me l'a confirmé ce jour le secrétaire général du mouvement, Jacques Lançon.

Et comme, décidément on a la mémoire bien courte chez les écolos, Jean Brière a pu tranquillement figurer comme candidat MEI sur la liste de l'alliance écologiste indépendante en PACA dirigée par Francis Lalanne, lors des européennes 2009.

Pour se faire une idée encore plus précise de l'idéologie clairement antisémite du mouvement d'Antoine Waechter, il faut aller consulter le communiqué rédigé par le MEI après qu'un sous préfet a été révoqué pour avoir écrit une chronique sur le conflit israélo-palestinien sur le site islamiste Oumma.com. Même s'il est sans doute injute que ce sous préfet ait été révoqué, la réaction du MEI où il est écrit que "c'est Tel Aviv qui décide de la politique française" est à vomir.
Voir http://www.mei-fr.org/communique_type.php?id_communiques=243


J'ai alerté ce jour Noël Mamère de cette situation et il m'a dit qu'il allait en parler à "Dany". J'en ai parlé aussi à Alain Lipietz qui m'a raccroché au nez, estimant que je le dérangeai alors qu'il fêtait l'anniversaire de son petit-fils.
J'en ai parlé aussi à son copain, Gérard Peurière, qui lui s'est déclaré dégoûté et m'a assuré qu'il allait en parler à Cécile Duflot dont il est le conseiller politique.

Pour en savoir plus, allez voir ce qu'écrit le site Alerte Environnement:http://alerte-environnement.fr/?p=2480

Tout est vrai, de la première à la dernière ligne.

Et si vous avez un peu les pieds sur terre, merci d'alerter vos amis verts de cette situation qui risque de les déshonorer.




(*7) Militant des Comités d'Action de l'École Polytechnique et du Théâtre de l'Epée de Bois en Mai 68, puis membre du PSU de 1968 à 1971, où il est rapporteur de la Commission Cadre de vie, il anime une tendance gramsciste-maoïste, la Gauche Ouvrière et Paysanne (GOP) qui sera exclue du PSU et connaîtra de brèves années d'existence avant de fusionner avec Révolution dans l'Organisation communiste des travailleurs (OCT). Dans sa brève existence, la GOP apportera une aide active à la « lutte » des 3 paysans du Larzac et des ouvriers de Lip.

 Alain Lipietz est l’un des principaux organisateurs des Marches sur le Larzac. De 1978 à 1983, il anime la revue Partis Pris, tout en collaborant au Monde diplomatique, aux Temps modernes, etc.
Invité à conduire la liste des Verts aux élections législatives de 1986 en Seine-Saint-Denis, il rejoint ce parti en 1988. Il en est élu porte parole de 1997 à 1999 .
Après avoir été élu conseiller régional d'Île-de-France en 1992 et conseiller municipal de Villejuif en 1995, il est élu député européen aux Élections européennes de 1999.
Lors de primaires internes aux Verts en 2001, il est élu par ce parti pour le représenter lors de l'élection présidentielle de 2002, mais il est finalement remplacé pour ce scrutin par Noël Mamère à la suite d'une prise de position controversée sur l'amnistie des nationalistes corses

Les Lipietz, victimes de père en fils : vendredi 9 juin 2006 par Webmestre

Il y a quelques mois, nous avions droit à l’affaire de la petite fille de Maurice Papon : la démission forcée de cette femme illustrait le bannissement sur plusieurs générations qui se pratique dans notre république. L’actualité nous offre aujourd’hui son pendant avec le cas de la famille Lipietz, une belle lignée de victimes.

L’Etat français et la SNCF ont en effet été condamnés pour « complicité de crimes contre l’humanité » à verser 62 000 euros à plusieurs membres de la famille Lipietz. Alain Lipietz, le député européen des Verts, et sa sœur, élue du même parti, ont obtenu la somme rondelette de 15 000 euros... C’est toujours bon à prendre, mon fils ! Y a pas de petits profits !

Alain est né en 1947 (sous le nom de Lipiec) et sa sœur en 1958 : c’était certes difficile pour eux de prétendre avoir été persécutés par les méchants socialistes nationaux. C’est donc en tant qu’héritiers de leur père, Georges Lipietz, vraie victime du socialisme national, qu’ils se sont constitués partie civile.

Car, voyez-vous, la vie du pauvre Alain a été marquée par le sinistre préjudice paternel : modeste diplômé de l’Ecole Polytechnique en 1968, il devient simple directeur de recherche au CNRS puis humble ingénieur en chef des Ponts et chaussée. Parallèlement à cette misérable carrière professionnelle, il s’engage en politique, d’abord avec les maoïstes du PSU, puis avec les Verts pour lesquels il devient conseiller régional, conseiller municipal de Villejuif (hé, hé) et député européen. Il est également membre du Conseil d’analyse économique, du Haut conseil de la coopération internationale, de la Commission française du développement durable et du Conseil d’établissement du Collège de France... Comme vous le constatez, le pauvre Alain Lipietz est un exclu, un accidenté de la vie qui n’en finit pas de payer pour les persécutions antisémites subies par son père... Les 15 000 euros qu’il vient de toucher avec sa sœur devraient alléger sensiblement son fardeau... (Il en demandait 150 000 !)
Cependant, le Devoir de Mémoire nous oblige à nous pencher maintenant sur l’Indicible : les heures les plus sombres de feu Georges Lipietz. Je demande à toutes les personnes sensibles de faire preuve de résolution et de lire les lignes suivantes : il faut avoir le courage de regarder en face la barbarie socialiste nationale pour pouvoir dire fermement « Plus jamais ça ! » et sortir son porte-monnaie.
Je tire ces informations du site personnel d’Hélène Lipietz - http://helene.lipietz.net/article.php3?id_article=43 du site d’Alain Lipietz - http://lipietz.net/rubrique.php3?id_rubrique=75 et du site des annales des Mines - http://www.annales.org/archives/x/lipietz.html
Georges Lipietz n’est pas mort en déportation comme vous l’avez deviné - sinon comment aurait-il eu des enfants après la guerre ? - mais en 2003. Il était d’ascendance juive par sa mère et non circoncis : en bref, c’était un « demi juif » (comme nous l’apprend la lettre envoyée par l’avocat Rouquette au préfet de Haute-Garonne et à la direction de la SNCF).

En 1942, il est pour la première fois confronté à l’intolérable préjudice de ses origines : il renonce à l’Ecole Polytechnique, au statut militaire qui l’aurait obligé à fournir un extrait d’acte de naissance, et se contente de l’Ecole des Mines de Paris. (Pour ceux qui ne connaissent pas les Grandes Ecoles, les Mines de Paris font quand même partie du peloton de tête. Et de nos jours, certains élèves continuent de préférer les Mines à Polytechnique, en dehors de toutes persécutions antisémites...)

En 1943, les élèves de l’Ecole sont convoqués au commissariat de police pour le STO (Service du travail obligatoire). Heureusement, le directeur de l’Ecole intervient et Georges Lipietz évite le départ en Allemagne que connurent pourtant nombre de Français goys... Georges le pistonné se retrouve dans les mines du Nord et du Pas de Calais où il est affecté en qualité d’ « ingénieur stagiaire » (sic)... Comme le dit si joliment sa fille : « pour un élève ingénieur des mines, faire son STO dans les mines d’Anzin, c’était un atout pour l’après-guerre ». Comme quoi, même pendant les heures les plus sombres, on pense à sa future carrière... Très motivé par son « stage », Georges travaille à « l’amélioration du système pneumatique des marteaux piqueurs ». Il était visiblement plus intéressé par son curriculum vitae que par les actes de sabotage de la Résistance...
Cependant, Georges finit par se lasser. Au début de 1944, un certificat médical de complaisance lui permet de rentrer chez ses parents, dans la région de Pau, pour « se soigner par le repos » (sic), à une époque où, rappelons-le, des Allemands, des Russes, des Juifs mourraient par milliers en Europe de l’Est. Lui et sa famille espèrent passer en Espagne mais ils sont arrêtés par la Gestapo de Pau le 8 mai 1944. Et le terrible calvaire commence.

Ils sont d’abord transportés dans un wagon de 3ème classe jusqu’à Toulouse où ils restent deux jours avant d’être convoyés en wagon à bestiaux ( Aménagés par la SNCF) jusqu’à Paris. Ils arrivent au camp de Drancy en région parisienne le 11 mai 1944. Ils en sortiront, libres, le 17 août suivant. Pendant trois mois, ils auront failli être déportés.

Voilà l’histoire.

Oui, c’est toute l’histoire ! Les proches d’Alain Lipietz n’ont jamais été déportés en Allemagne... Ils ne sont pas morts pendant la guerre... A ma connaissance, ils n’ont pas été torturés. Ils ont connu « seulement » trois mois de captivité en France. Alors, c’est sûr, ce n’était certes pas une partie de plaisir ! Mais c’était la guerre et nombreux furent ceux qui connurent un sort bien plus dramatique : en six ans, il y eut quand même cinquante millions de morts... Combien de millions d’horreurs, de désespoirs, d’orphelins qui n’obtiendront jamais aucune réparation ?
Juste un exemple, un seul... Je me souviens d’une histoire. Pour la commémoration du débarquement de Normandie, la télé diffusait des images d’époque. On y voyait entre autres un jeune « collaborateur » lynché par la foule. On voyait les gens heureux, pleins de la joie féroce du troupeau sûr de son bon droit, qui accompagnaient le « coupable » en lui crachant dessus et en lui filant des claques de temps en temps. Le « collabo » affichait le visage paniqué d’une bête traquée au milieu d’une meute d’hyènes. Quelques « résistants » courageux, reconnaissables à leurs bérets et leurs fusils de chasse, attachèrent les pieds du « nazi » avec une corde et le hissèrent à un poteau la tête en bas. Dans cette position, le réjouissant spectacle de l’agonie dura pendant des heures pour la foule éprise des valeurs fondamentales de la République...
Les auteurs de ce crime, parfaitement identifiés, ont-ils été jugés ? Certes non. Ils ont vécu en toute impunité, se vantant probablement au bistro de leur brillant exploit. Les proches du supplicié, parents ou amis, n’avaient qu’une solution : avaler leur amertume et changer de région pour fuir les insoutenables provocations. Leur vie a été gâchée, jusqu’à la fin, sans espoir de réparation. Georges Lipietz, au cours de sa vie, a connu 3 mois de captivité, 4 ans de vie sous un régime antisémite... et 77 ans sous un régime favorable !

Le bilan n’est quand même pas si négatif, me semble-t-il...

Car voyez-vous, un collabo pendu par les pieds, c’est un « point de détail » pour illustrer un reportage de France Télévision, mais un Lipietz trimbalé en 3ème classe, c’est un « crime contre l’humanité » qui mobilise les juges soixante ans plus tard. C’est cela, l’égalité républicaine... Et si vous n’êtes pas d’accord, si cela choque votre sens inné de la Justice, si vous contestez cette vision des choses, les héritiers et ayants droit de tous les Lipietz vous feront comprendre, à coups de procès ou de Krav-Maga, que vous n’avez pas vraiment de place dans ce pays, ni sur cette planète...

Pour terminer, voici la modeste épitaphe que Georges Lipietz s’est choisie. Vous serez émus par la grandeur d’âme et la générosité d’un homme qui aura voulu laisser un signe d’espoir pour la construction d’un monde meilleur :

« Miraculeusement rescapé des griffes des gangsters SS [sic], il n’a jamais oublié les centaines de petits enfants qu’il a vus partir vers une mort atroce. Il n’a jamais pardonné à leurs bourreaux nazis, ni surtout à leurs ignobles complices de Vichy, dont le zèle a permis l’accomplissement de tels forfaits ».


Pour le secrétariat du CTECNA.

Michel Alain Labet de Bornay

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