dimanche 28 décembre 2008

Attention les blancs ont débarqués.




Un racisme anti-blanc en Guadeloupe? Allons donc ! Le racisme anti-blanc ça n'existe pas.

Non ? Et alors l’affiche ci-dessous c’est quoi ? De la pub pour Banania ?



On retrouve la même affiche en « Créole » celle ci, ci contre ,est à l’attention exclusive des "blancs".

Texte créole : Woy ! Blan ka débéké, fô arété sa pou nou pa disparèt ( Bel exemple de ce Français futur que l’éducation nationale souhaite enseigner à nos enfants, style SMS, anciennement dit « petit nègre »)


Traduction en « bon » Français zoreilles : « Attention les blancs ont débarqués. Il faut arrêter ça pour que nous ne disparaissions pas ! » Mais Renée Buleuse libertarienne et antiraciste elle ne sait pas "faire zoreilles cochon".


(L'affiche ci contre est une affiche du groupe marxiste d'ultra gauche indépendantiste du KLNG, au Gosier, Guadeloupe.)

Bien sur,que non, cette affiche n'est pas raciste vous diront comme d'habitude, les « associations » spécialisées dans le « racisme » et dont c'est le fond de commerce, tout juste un peu « racialiste ou ethno différentialiste » comme l'écrit « Avenir » du Mrap, (http://www.mrap-landes.org/spip.php?article205) à ne pas confondre avec le MRAP « national » qui ce refuse à employer le mot « raciste ». Le CA national du MRAP dénonce juste la réhabilitation de l'idéologie « racisante » (*1) (voir la polémique entre les deux tendances mrapistofurieuses), mais cette affiche est bel et bien raciste ; tout simplement ! Et elle s'étale sur les murs de la Guadeloupe comme preuve formel du racisme viscéral anti-blancs d'une poignée d'extrémistes d'ultra gauche de Guadeloupe, le K.L.N.G. ( Konvwa pou libérasyion nasyonal gwadloup) ( Combat pour la libération nationale de la Guadeloupe) communistes socialiste indépendantistes nidoreux, ceci expliquant certainement la « tolérance » pour ne pas dire la complaisance des sus dites associations et des militants antiracistes à deux vitesses. Comment qu'est ce que vous dites ? Des camarades de gauche racistes ? Mais ce n'est pas possible la dit donc! Ben oui les paroles s'envole, mais les affiches restent ! On a des vidéos aussi !

L'article ci-dessous vous expliquera le sentiment qu'en a maintenant certains Guadeloupéens qui réalisent qu'il s'agit bien d'une affaire raciste et d'un problème racial, qui ce pose en Guadeloupe et partout maintenant dans les DOM

Source : http://www.lescrutateur.com/article-23614631.html

Jusqu'à ce jour Le Scrutateur se croyait le seul media à dénoncer les racismes.

Guadeloupe. TOUS les racismes!! Maintenant France Antilles, édition guadeloupéenne [10 oct. 2008] a osé le faire par la voix d'un de ses lecteurs, et un lecteur qui signe son papier, monsieur Antonin Luce. Je me dois de féliciter notre illustre confrère pour avoir osé enfreindre un redoutable tabou, et encore plus monsieur Luce que je ne connais pas personnellement. Mais je connais beaucoup de Luce. Ce sont d'authentiques Guadeloupéens, et, comme on dit chez nous, «de couleur». L'audace est encore plus grande et digne d'admiration. Ce papier, dit clairement ce qu'il y avait à dire sur le sujet. Je le publie pour les lecteurs non Guadeloupéens du Scrutateur, Martiniquais ou métropolitains qui n'auraient pas pu lire F.A.

Sur l'expression du racisme anti-blanc en Guadeloupe (en Martinique aussi?), il y aurait tellement à dire. Non pas d'un racisme populaire qui n'est probablement pas plus élevé qu'ailleurs, mais sur celui qui émane de nos pseudos élites, de ces petits « intellos », pleins de morgue impudente, écrivaillons de basse cours, radoteurs haletants, qui prennent les médias où ils sont sensés travailler, pour les tribunes de leurs passions nauséeuses [sans être jamais sanctionnés, à cause du tabou, qu'aujourd'hui un deuxième Guadeloupéen (le premier est votre serviteur) entreprend de lever].

Que penser par exemple de ce propos d'un illustre « et GRAAND » éditorialiste du matin sur une « grande »radio, qui se targue d'être la Vie? « (.....) si Barrack Obama est élu, dit-il, comme nous l'espérons, avec tout le monde Noir, etc » (sic)?

Est-ce que j'exagère, que je fais un procès d'intention? Mais que dirait-on si un éditorialiste blanc déclarait «: « (...) si Mac Cain est élu comme l'espère le monde blanc »? Oui, entendez-vous l'antienne universelle qui s'élèverait devant ce qui serait qualifié de retour du nazisme?

Il faudrait répondre d'abord que ce n'est pas le " monde blanc" qui souhaite la victoire du candidat républicain, même pas sa majorité, du moins en France, si l'on en juge par l'obamania qui s'y développe, et ensuite que l'attribution par le journaliste blanc (supposé) d'une intention de vote du « monde blanc » à Mac Cain en vertu de la couleur de peau de ce dernier, s'il exprimait son espérance personnelle, n'en serait pas moins une erreur et l'expression d'un racisme insolent.
Car ce n'est pas la race qui doit être le critère du choix en ces matières, mais l'intelligence, la valeur morale, et le courage politique.
Et c'est tous les jours qu'ici les "radios de la vie », s'adonnent à leur vice, dans l'impunité la plus complète.

Je salue donc avec enthousiasme le courage de monsieur Antonin Luce, et souhaite que son exemple soit suivi par nos compatriotes de plus en plus nombreux.

Article d'Edouard Boulogne

Ce lecteur dénonce le racisme anti-blanc, « ordinaire » en Guadeloupe.

Aujourd'hui, un monsieur démissionne du parti centriste. Raison invoquée: la direction vient d'être donnée à des représentants « non guadeloupéens d'origine ». Bien sûr, nous supposons en premier lieu qu'il ne s'agit '. pas d'un putsch. Que les membres du parti centriste se sont concertés, puis qu'ils ont voté en leur âme et conscience pour se mettre d'accord sur une équipe nouvelle. L'attitude de ce monsieur touche donc déjà au déni de démocratie. Ce qui entraîne une première question: que faisait ce monsieur dans un parti centriste ? Deuxième argument: les nouveaux représentants ne sont pas des « Guadeloupéens d'origine ». En d'autres termes : monsieur ne supporte pas les Blancs. Un comportement tout à fait courant, ici, et contre lequel aucune voix ne s'élèvera. Ailleurs, pourtant, une telle information aurait suscité une envolée de plaintes. Certains auraient rappelé les grands principes de la République. D'autres, les idéaux fondateurs des droits de l'homme et des démocraties modernes. D'autres enfin, auraient crié à l'atteinte au principe d'égalité entre les races... Ici aussi on le fait. Un peu. Sauf quand la victime est blanche. Monsieur ne fait qu'alimenter la chronique d'un racisme ordinaire en Guadeloupe, qui passe inaperçu, qui est entretenu par le discours ambiant des politiques, des associations, des journalistes... et dans lequel on se complaît. Car « entre nous, on se comprend ».

Où sont les associations contre le racisme lorsque la victime est blanche ?

L'histoire légitime tout. Que les mêmes faits touchent un ressortissant Antillais à Paris, et nous les enten­drions, les mêmes, crier à la discrimination, au colonialisme, à l'esclavage moderne... Car le racisme existe ailleurs et contre les nôtres. Mais notre racisme contre les Blancs, lui, n'existe pas. Pourquoi les Blancs paient-ils les loyers plus chers ? Pourquoi n'accèdent-ils pas aux, emplois municipaux, à ceux d'agents territoriaux, etc. ? Pourquoi ne sont-ils pas représentés politiquement? Pourquoi n'ont-ils pas la parole dans les réunions de parents d'élèves ? Pourquoi se font-ils traiter de « sales Blancs » dans le moindre conflit de voisinage ? Parce que nous ne sommes pas encore sortis du vieil adage qui compare la paille et la poutre. Et la poussière que nous reprochons chez les autres, nous ne sommes pas capables de la balayer chez nous.

D'ailleurs, cette question a-t-elle jamais inspiré un article de presse, une émission de TV ou une chronique société à la radio ? Où sont les associations de lutte contre le racisme lorsque la victime est Blanche ? Non, décidément, ce racisme-là n'existe pas. A l'heure où l'Amérique, tant décriée elle aussi, s'apprête à élire un président Noir, nous autres, grands donneurs de leçons, nous sommes bien minables. Antonin LUCE.

Monsieur Luce, je vous remercie de cette lettre du fond du cœur, non monsieur vous n'êtes pas « minable » les minables ce sont dans le monde, les extrémistes marxistes qui instrumentalisent les hommes pour les dresser les uns contre les autres et les « militants » de ces associations sois disant antiracistes en font partie, mais dans ce cas, je trouve votre mot « minable » un peu faible, ces fameux « militants » sont de sombres connards racistes. Vous, vous êtes au contraire un homme courageux, libre et digne et je vous exprime mes meilleurs vœux de bonheur, santé, prospérité pour l'année 2009.

Comme Aimé Cézaire, vous êtes un nègre, mais un nègre admirable, un nègre fondamental (*3) qui n'a pas peur des mots.

Renée.

(*1) La fédération des Landes souscrit totalement à cette analyse, mais rappelle à la direction nationale du mouvement que les théories racisantes (tiens ; tiens..... encore une fois on n'ose pas sortir le mot raciste, pourquoi ?) Sont tout aussi condamnables quand elles proviennent des secteurs communautaristes. (Ben ça alors il existe des secteurs « communautaristes » en France ? Ce n'est pas possible ? Il y a, dans le terme de « communautarisme », une notion d'appartenance. Or, une telle notion est exclusive dès lors qu'il ne s'agit pas du genre humain tout entier, cela procède ainsi du banal racisme quotidien comme de tout différentialisme ethnique ou religieux. L'assimilation de l'individu à sa communauté c'est l'identité réduite à l'appartenance..)



Le silence de la direction nationale du MRAP est alors assourdissant. ( D'ailleurs tout autant que celle de Mont de Marsan)


(*2) Aimé Césaire: Nègre, universel et révolté Le grand poète et homme politique Aimé Césaire, s'en est aller à 94 ans. Aurais-je dû utiliser le mot noir? Noir? Il préférait nègre ! Il adorait ce mot qui bravait l'aliénation culturelle et disait avec force à la fois l'identité assumée et la conscience d'être noir.
Nègre il se disait, nègre il restera pour la postérité. Nègre certainement, mais un nègre sublime, un nègre universel.


Universaliste certes mais sans concession. Il a audacieusement tourné lé dos au climat assimilationniste très répandu à l'époque de son arrivée à Paris en 1931. Loin de céder à l'humeur ambiante il a plutôt cherché à promouvoir l'Afrique et sa culture, qu'il estimait dévalorisées par le colonialisme sous ses formes.

C'est ainsi qu'il décida en septembre 1934, avec d'autres étudiants dont le Guyanais Léon Gontran Damas, le Guadeloupéen Guy Tirolien, les Sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop, de créer le journal "L'Etudiant noir".
Noirs mais sans distinction idiote y compris dans la création du mot « négritude » dont on lui attribue la paternité, mais que lui - oh! Élégance - préférait partager à travers le concept de création collective. La négritude, il définissait ce mouvement comme de la résistance au racisme...
Les intellectuels noirs de tous les mondes, rassemblés, mais sans ressentiment, et surtout avec les intellectuels blancs pour, ensemble, combattre l'oppression. Au rang de ces intellectuels figurait notamment l'intellocrate Jean-Paul Sartre ( dit le ténia rouge) qui définissait la négritude comme « la négation de la négation de l'homme noir".( c'est dire la culture du ténia, car en Français deux négations valent une affirmation, la négritude, c'est fondamentalement du racisme, mais si les noirs eux ont le « droit » d'êtres « racistes » pourquoi enlever ce « droit » aux blancs ? Si il y a des noirs qui n'aiment pas les blancs et on peut les comprendre en lisant les textes marxistes du ténia Sartre, ou de Staline, Staline ou Fidel Castro ou les discours d'un racisme immondes et socialistes nationaux d'Adolf Hitler. Pourquoi ne pourrait il pas y avoir des blancs qui n'aime pas les noirs ?



(*3) http://www.mrap.fr/communiques/document.2008-04-23.3077301037 (Adieu Aimé Césaire « Nègre fondamental » !)





Une copie de ce post est envoyé à SOS Racisme, rhone@sos-racisme.org au MRAP mrap.landes@wanadoo.fr , au Parti socialiste, reformer@reformer.fr à la L.D.H., ldh@ldh-france.org à la LICRA, licra@licra.org au Parti communiste , contact@mgbuffet.org , L.C.R Parti anticapitaliste lcr@lcr-rouge.org.


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