samedi 1 novembre 2008

Le devoir de mémoire.


Amnésie, négationnisme, falsification, occultation, diversion: tout est bon pour cacher la réalité des révolutions socialistes avec leurs faillites humaines, économiques et écologiques sans compter l'océan des drames humains!

Derrière le rideau de propagande mensongère surgit la réalité de l'horreur de la construction du socialisme provoquant misère et terreur pour la très grande majorité du peuple au profit d'une nouvelle bourgeoisie qui, sans états d'âmes, arrête, déporte, affame et fusille! Si l'horreur provoquée par la construction du socialisme a pu exister si longtemps et se produire dans tant de pays, c'est à cause du rideau de mensonges constamment organisés par des organisations (pc, associations d'«amitié», etc., des agents payés ou bénévoles, des intellectuels nous diront dans ce cas des intellocrates et des idiots utiles dit aussi abrutiles), qui se sont donc fait complices de ces horreurs. Les collabos de l'horreur sont aussi les idiots utiles qui voulaient servir le peuple mais qui se font les larbins et complices des bourreaux du peuple!

Les victimes du communisme ont été abandonnées pendant et après les crimes. Il fallait les ignorer, car ils brisaient la belle propagande d'un avenir meilleur: le communisme la plus sanglante imposture de tous les temps. Et oser s'affirmer communiste, c'est le mépris constant pour les victimes passées et actuelles de cette idéologie sanglante, négation de tout humanisme, qui n'apporte au peuple que misère et terreur. Les communistes, les ennemis des peuples.

En ces temps de repentance à tout va, il y a des génocides que l'on passe sous silence.

La propagande des télévisions d’Etat occidentales aura permis en tout cas qu’aucune informations (pas une seule informations que ce soit sur une télévision ou Internet) ne soient diffusée l’année dernière sur le 75e anniversaire du génocide perpétré par l’Armée rouge, sur ordre de Staline contre le peuple ukrainien.

L’Holodomor a causé la mort de dix millions d’Ukrainiens selon le président de ce pays. Ces famines, organisée dans les années 1932/1933 par le criminel contre l’humanité Staline, ont rapidement été connues en Europe grâce à des journalistes indépendants.
Mais 75 ans plus tard, force est de constater que les grands médiats censurent toujours l’information.

Pour commémorer la mémoire de ce peuple assassiné, de très nombreuses manifestations ont été organisées à travers le monde, en Ukraine en présence du président de la République Viktor Yushchenko, et dans toute l’Europe et aux Etats-Unis.


Le président ukrainien a appelé les autres nations à reconnaître ce génocide.
















Pas de repentance, pas d’argent : c’est une bougie à la main qu’à travers le monde les Ukrainiens et leurs amis ont commémoré ce génocide oublié...

Enfin. Le Parlement européen a adopté un texte qualifiant de « crime contre le peuple ukrainien et contre l’humanité » la grande famine de 1932-1933 au cours de laquelle des millions d’Ukrainiens ont péri.

Dans ce texte voté à une large majorité, les européistes, réunis à Strasbourg, « reconnaissent » cette famine, connue sous le nom d’« Holodomor » (extermination par la faim) comme ayant été « un crime effroyable perpétré contre le peuple ukrainien et contre l’humanité ». Ils invitent aussi tous les pays de l’ex-URSS à « permettre un libre accès aux archives relatives » à cette famine afin que toutes ces causes et conséquences « soient révélées et étudiées en détail ».

Les Ukrainiens l’appellent “Holodomor” ou “l’extermination par la faim”. Le fléau qui s’abattit sur l’Ukraine soviétique au début des années 1930 et qui atteignit son paroxysme en hiver 1933 est aussi désigné sous le vocable de “famine artificielle” car le manque de vivres résultait de la confiscation par l’État communiste des denrées alimentaires indispensables à la population locale.

Différentes estimations évaluent le nombre de victimes à dix millions de personnes dont une majorité d’enfants en seulement 17 mois.


Par sa nature et son ampleur, la Grande Famine ukrainienne appartient à la catégorie de crimes que, suite aux atrocités de la Seconde Guerre Mondiale, la communauté internationale qualifia de “génocide” et condamna comme l’ultime crime contre l’humanité.

Le génocide ukrainien : il faut rappeler qu il est le fait du communisme, de l’application du socialisme et du marxisme léninisme de Staline et qu il ne peut en aucun cas être imputé au peuple russe comme auraient tendance à le faire sous entendre notre « presse » pour que ça retombe sur Poutine qu ils haïssent.
Le génocide ukrainien c est la collectivisation forcenée, c est une rétorsion vis à vis des koulaks , ces braves paysans qui nourrissaient la Russie par leur travail forcené de serfs, alors attention aux sous entendu de Bruxelles qui aimerait bien remettre en avant ce triste épisode du communisme mais sans citer le mot “communisme”, seulement en culpabilisant les Russes vis à vis des ukrainiens qu ils veulent intégrer à zéropaland








De plus on peut maintenant mettre des noms sur les ordures criminelles qui on perpétrer ces crimes monstrueux :

Ci après quelques exemples :

Tous les hommes, ou femmes, dont il est question ici, quel que soit le poste occupé, ont été complices du régime communiste qu’ils ont créé et servi. Les malheurs qui ont pu leur arriver suite à la prise de pouvoir de Staline furent occasionnés, non par une dénonciation des crimes du régime survenus DES LE DEBUT, mais uniquement par des luttes intestines de pouvoir.

IAKOV IAKOVLEV

Le petit préambule ci-dessus s’applique particulièrement à ce personnage dont le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est tombé dans les oubliettes de l’histoire. C’est dommage, car son grand titre de gloire aura pourtant d’avoir été commissaire du peuple à l’agriculture pendant l’Holodomor, la terrible famine et aujourd’hui crime contre l’humanité orchestrée par le pouvoir bolchevique en 1932-33, qui fit au bas mot six millions de morts, aujourd’hui reconnu en l’a vu comme crime contre l’humanité.

Il existe fort peu de données le concernant, du moins dans une langue intelligible pour moi. Encore moins de portrait. Le seul que j’aie trouvé est en fait une caricature publiée dans un livre qui vient de sortir, Dessine-moi un bolchevikLes caricaturistes du Kremlin, 1923-1937, qui a été traduit du russe. On y voit une sorte de rat moustachu et mal rasé assez peu ragoûtant. Mais, je le rappelle, c’est une caricature faite par un de ses collègues bien-aimés en 1923.

Il avait alors 27 ans car il était né en 1896, et travaillait à ce moment-là au Département pour l’agitation et la propagande du comité central. Il était entré au parti bolchevique en 1913 et s’était en quelque sorte spécialisé dans la propagande puisqu’en 1918, il sera envoyé en Ukraine pour y œuvrer dans ce secteur. Dans les années 20, il sera notamment rédacteur en chef de la Krest’janskaya Pravda (La Vérité Paysanne), qui titrait alors à plus d’un million d’exemplaires.

Fervent stalinien, c’est sans doute sa « connaissance » du monde paysan qui conduira Staline à le nommer commissaire du peuple à l’agriculture en 1929. Il le restera jusqu'en 1934. En février1930 commença la « dékoulakisation », c’est-à-dire la déportation et la répression de masse contre les centaines de milliers de paysans suffisamment aisés pour avoir de quoi manger et/ou mécontents de la politique bolchevique. Les sbires de la Guépéou feront régner la terreur dans les campagnes. Tout cela donnera tellement de travail à Iakovlev qu’il sera obligé d’envoyer son adjoint afin de le représenter en juin 1930, au 16e congrès du Parti.

L’adjoint - qui le restera en 1929 et 1930 - n’est pas n’importe qui. Il s’agit du « nain sanguinaire » Nikolai Yezhov, qui finira chef du NKVD. Et qui retrouvera d’ailleurs Iakovlev à cette occasion, nous le verrons. Représentant donc son supérieur lors de ce congrès, il en profitera pour se répandre en articles pompeux sur la collectivisation, l’éducation des masses, leur mobilisation, etc. Amusant, lorsque l’on sait qu’il avait péniblement fini l’école primaire et qu’il avait été apprenti tailleur dans sa vie pré-bolchevique.


C’est donc Iakov Iakovlev qui sera de par ses fonctions responsable de l’exécution de cette politique décidée à Moscou, qui consistait en fait à liquider toute une partie de la population. La loi du 7 juillet 1932 prévoira même la peine de mort pour « toute escroquerie au préjudice d'un kolkhoze », qui commençait par le simple vol d’un épi de blé.

Cette « politique » culminera avec l’horreur de l'Holodomor, en Ukraine principalement. Nous en avons déjà parlé.

Je lis ça et là que Iakovlev occupera ensuite - forcément après 1934 - des fonctions importantes dans l’appareil de contrôle de l’Etat et du Parti. Lesquelles ? Je l’ignore. De toute manière, cela ne l’empêchera pas d’être emporté, comme bon nombre de ses collègues, dans les grandes purges de 1937. Il est arrêté cette année-là mais ne passera devant le peloton d’exécution qu’en juillet 1938.

Et devinez qui donnera l’ordre de tirer ? Le nain sanguinaire lui-même, son ancien adjoint. Qui ne tardera d’ailleurs pas à le suivre. La seule morale que l’on puisse tirer de cette horrible histoire.

Lu sur : http://www.ynetnews.com/home/0,7340,L-3083,00.html

: « Yezhov n’était pas juif, mais était marié à une femme juive très active. Dans son livre Staline : la cour de l’étoile rouge, l’historien juif Sebag Montefiore écrit que pendant les périodes les plus noires de la terreur, quand la machine communiste à tuer fonctionnait à plein régime, Staline était entouré de belles et jeunes femmes juives.

Parmi les fidèles et proches associés de Staline, on compte Lazar Kaganovich, membre du Comité Central et du Politburo. Montefiore le décrit comme le premier stalinien, et ajoute que les victimes de la famine en Ukraine, une tragédie humaine sans équivalent dans l’histoire de l’humanité exception faite des horreurs socialistes nationales ou de la terreur maoïste en Chine, ne le touchaient nullement.

Beaucoup de juifs ont vendu leur âme au diable de la révolution communiste et ont du sang sur les mains pour l’éternité. Nous n’en mentionnerons qu’un de plus : Leonid Reichman, dirigeant du département spécial du NKVD et interrogateur en chef de l’organisation, qui était un sadique particulièrement cruel.

En 1934, selon des statistiques publiées, 38,5% des officiels détenant les postes les plus élevés dans l’appareil de sécurité soviétique étaient d’origine juive. Eux aussi, naturellement, furent graduellement éliminés dans les purges successives. Lors d’un cours fascinant à une convention de l’université de Tel Aviv, le Dr Halfin décrivait les étapes de la terreur soviétique comme un carnaval de meurtres de masse, un feu d’artifice de purges et l’adoration du mal. Il apparaît que les juifs aussi, quand ils sont fascinés par une idéologie messianique, peuvent devenir de grands meurtriers, parmi les plus grands de notre histoire moderne.

Les juifs actifs dans l’appareil officiel de la terreur communiste (en Union soviétique et ailleurs), et qui l’ont parfois dirigé, ne l’ont évidemment pas fait en tant que juifs, mais plutôt en tant que staliniens, communistes, et « camarades soviétiques ». En conséquence, il nous est facile d’ignorer leur origine et de jouer les innocents: qu’avons-nous à voir avec eux ? Si ce n’est de les oublier. Mon opinion est différente. Je pense qu’il est inacceptable qu’une personne puisse être considérée comme un membre de la communauté juive quand elle réalise de grandes choses, mais en être exclue quand elle commet des actes particulièrement méprisables.

Même si nous le nions, nous ne pouvons pas échapper au judaïsme de « nos bourreaux » qui ont servi la Terreur rouge avec application et loyauté envers ses dirigeants. De toutes façons, d’autres nous rappelleront toujours leur origine.” »

YENOCH GERSHONOVITCH IEGUDA, dit GENRIKH IAGODA

Voilà un personnage particulièrement sympathique, avec une petite moustache qui rappelle les heures les plus sombres et qui mériterait que l’on se penche avec beaucoup d’attention et de précision sur ses activités. Mais force est de reconnaître qu’à l’heure actuelle, la littérature à son sujet est infiniment plus mince que celle qui fleurit sur ses homologues socialistes nationaux. Et pourtant ….

Iagoda naît en 1891 dans une famille juive de Lodz, en Pologne, qui fait alors partie de l’empire tsariste. Il rejoint les bolcheviques en 1907 et après la révolution d’octobre, intègre la tchéka.

Cette police secrète chargée des basses œuvres du régime – et il y aura amplement de quoi s’occuper – est créée le 20 décembre 1917 par un décret signé du criminel contre l’humanité Lénine. A partir de cette date, elle va agir en dehors de toute légalité, ne répondant de ses actes que devant le politburo. Elle sera dirigée dans un premier temps par Félix Dzerzhinsky, qui mourra en 1926 d’une attaque cardiaque.

Iagoda grimpe vite les échelons à l’intérieur de la tchéka et il seconde avec zèle Dzerzhinsky dès septembre 1923. Il a alors 32 ans. A la mort de celui-ci, en 1926, il secondera avec autant d’efficacité le nouveau patron, Vyacheslav Menzhinsky.

Ce dernier ne tarde pas à tomber gravement malade, circonstance qui permet à Iagoda de contrôler en fait la police secrète dès la fin des années 20. La tchéka sera « remplacée » en 1922 par la GPUGuépéou – qui sera à son tout remplacée par le NKVD en 1934. Mais si les appellations changent, les méthodes ne s’adoucissent pas pour autant. Elles vont même se sophistiquer et atteindre des raffinements dans la torture assez hallucinants. Les activités de ces polices secrètes, encore un sujet d’étude à creuser. A condition d’avoir le coeur bien accroché.

Il y avait même au sein de la tchéka bon nombre de volontaires chinois venus pour apprendre certaines « méthodes révolutionnaires » et qui, en retour, enseigneront à leurs distingués collègues quelques subtilités inconnues jusque là sous leurs cieux.

Chef de la police secrète, Iagoda participera à toutes les campagnes de terreur menées par le pouvoir et en particulier à la collectivisation forcée des campagnes et à la « dékoulakisation », déportation en masse de tous les paysans prétendument aisés, les koulaks. En février 1930, il remarque ainsi au bas d’un rapport : « Les régions nord-est et Léningrad n’ont pas compris nos consignes ou bien ne veulent pas les comprendre ; il faut les obliger à comprendre. Nous ne sommes pas en train de nettoyer les territoires de popes, commerçants et autres. S’ils disent « autres », cela veut dire qu’ils ne savent pas qui ils arrêtent. On aura tout notre temps pour se débarrasser des popes et des commerçants, il faut aujourd’hui frapper précisément la cible : les koulaks et les koulaks contre-révolutionnaires ».

A partir de 1930, il aura également la responsabilité de l’organisme chargé de gérer les « camps de travail forcé » d’URSS, le fameux Goulag. Et il sévira également durant l’horrible famine organisée par le pouvoir en 1932-33.

Iagoda est un proche de Staline qui le nomme en 1934 – c’est le sommet de sa carrière – commissaire du peuple aux affaires intérieures (NKVD), où il dirige police secrète et police officielle. Staline compte sur lui pour mettre en scène les grandes purges et les procès qui se préparent. Cela fonctionnera bien jusqu’en 1936 car Iagoda donne tout d’abord satisfaction à son maître lors du 1er procès de Moscou, qui verra l’exécution de Zinoviev et Kamenev.

Mais les choses ne tardent pas à se gâter pour lui. En septembre 1936, Staline adresse un télégramme comminatoire au Bureau politique, ainsi rédigé: « Il est absolument nécessaire et urgent que le camarade Iejov soit désigné au poste de commissaire du peuple à l’Intérieur. Iagoda ne s’est manifestement pas montré à la hauteur de sa tâche pour démasquer le bloc trotskiste-zinoviéviste. La Guépéou a quatre ans de retard dans cette affaire ».

Le voilà donc remplacé par son ex-adjoint, Nikolai Yezhov, autre sinistre personnage, qui supervisera à sa place les grandes purges de 1937-38. En mars 1937, Iagoda est arrêté sous l’accusation de trahison et de complot contre l’Etat. Il sera exécuté le 15 mars 1938 à Moscou.

Je vous suggère de relire l’article du journaliste israélien Sever Plocker, Les juifs de Staline, dont j’avais donné la traduction sur ce blog le 3 mars. A propos de Iagoda, il écrivait ceci :

« (…) Un étudiant israélien termine le lycée sans avoir jamais entendu prononcer le nom de Genrikh Yagoda, le plus grand meurtrier juif du XXe siècle, chef adjoint de la GPU et fondateur-dirigeant du NKVD. Yagoda a consciencieusement exécuté les ordres de Staline pendant la collectivisation, et est responsable de la mort d’environ 10 millions de personnes. Ses employés juifs ont mis en place et géré le système des goulags. Après être tombé en disgrâce auprès de Staline, Yagoda fut dégradé et exécuté, puis remplacé en tant que chef des bourreaux, en 1936, par Yezhov, le « nain sanguinaire ».

ABRAM ARONOVICH SLUTSKY


Ce (futur) chef des services secrets naît en 1898 dans une famille juive d’Ukraine. Il rejoint les bolcheviques dès 1917, à l’âge de dix-neuf ans. Durant la guerre civile, il combat dans l’Armée Rouge puis il intègre la Guépéou, où, nous dit Wikipédia, il grimpe rapidement les échelons en raison de son affable personality. Vu la suite des événements, je reste quand même sceptique quant à cette « aimable personnalité ».

En fait, il débute à la GPU dans l’espionnage industriel. Il sera notamment décoré pour avoir réussi à voler aux Suédois un procédé de fabrication de roulements à bille. Après ces amusettes, les choses sérieuses vont commencer. Dans un premier temps, à partir de 1929, il deviendra l’adjoint d’Artur Artuzov qui dirige à ce moment-là l’INO.

Puis il le remplace à la tête des services secrets en mai 1935. Il va enfin pouvoir donner la pleine mesure de sa personnalité affable.

Sa tâche principale va être de traquer et d’éliminer – poliment – tous les opposants, ou présumés tels, de Staline. Essentiellement des émigrés russes blancs et les trotskystes. Parmi les principales opérations à son actif, on peut citer : - le kidnapping du général blanc Evgenii Miller, à Paris en 1937. Le général sera exécuté à Moscou en mai 1938. - l’assassinat d’Ignace Reiss en Suisse, également en 1937. Reiss était un ex-agent du NKVD décidé à rompre avec Moscou - la liquidation de bon nombre d’opposants en Espagne durant la guerre civile.

En 1936, il aura la charge d’extorquer les fausses confessions destinées à charger les accusés du 1er procès de Moscou (Zinoviev, Kamenev et cie). Loquace de nature, il racontera à ses subordonnés, Leiba Lazarevich Felbing, dit Alexander Orlov, et Samuel Ginsberg, dit Walter Krivitsky, qui le relatent dans leurs Mémoires – des veinards qui ont apparemment eu le temps de les écrire – ses méthodes pour briser ces vieux bolcheviques.

Son chef direct était le patron du NKVD, Iagoda. Or, comme on l’a vu, Iagoda tombe en 1937 et se voit remplacé par « le nain sanguinaire », Nikolai Yezhov. Ce dernier va immédiatement se livrer à une chasse aux sorcières à l’intérieur de ses services pour éliminer tous les proches de son prédécesseur. Dans un premier temps, Slutsky sera cependant épargné afin d’éviter la défection d’agents à l’étranger.

Mais ce répit est de courte durée. Il mourra le 17 février 1938. Comment ? Rien n’est simple avec les agents secrets. On a donc le choix entre deux versions :

- Il est mort empoisonné à l’acide cyanhydrique le fameux "zyklon"dans le bureau de Mikhail Frinovsky – l’un des chefs du NKVD - à la Loubianka après avoir dégusté du thé et des gâteaux (il n’était pourtant pas invité par Agatha Christie)

- Il a été assassiné par injection de poison dans le bras toujours dans les mêmes locaux, toujours par Frinovsky ou ses sbires, et toujours sur ordre de Yezhov.

Quelle que soit la version choisie, le résultat sera de toute façon le même et aucun des témoins de ce regrettable incident ne survivra longtemps, ni n’aura le temps d’écrire ses Mémoires. Tous disparurent durant les grandes purges, y compris Frinovsky. Et Yezhov aussi, d’ailleurs.

Créé par Renée Buleuse

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