lundi 15 janvier 2018

Cultural Marxism? (5)



Le marxisme culturel Chapitre 5 par Alain de Bornay.
C’est foutu ! Ou ce n’est pas foutu ?
Encore une fois je vais vous donner mon avis sur le commencement de la fin. Vous aurez remarqué pour certains qui s’intéressent à l’économie mondiale que l’on a l’impression d’être dans une «guerre» monétaire entre le Dollar, l’Euro, le yen japonais, le franc suisse ou encore le yuan chinois, toutes les banques centrales y allant de leurs interventions pour sauver le système car tout le monde est en faillite.                                                                       La réalité c’est que nous ne sommes pas dans une guerre monétaire, nous somme dans les conséquences des chocs des politiques monétaires. Comme les politiques monétaires sont divergentes uniquement en termes de timing, cela crée des successions de chocs monétaires. L’euro est trop haut, le yen baisse trop, puis l’euro s’effondre, le dollar s’envole… etc. Ce que vous voyez n’est pas le résultat d’une guerre des monnaies mais du choc des politiques monétaires, et cette différence est fondamentale. Pourquoi ? La guerre des monnaies n’existe pas. Ce qui existe c’est un effondrement généralisé de la valeur de toutes les monnaies fiduciaires ! Imaginez 10 parachutistes qui sautent d’un avion. Ils vont sauter un par un avec quelques secondes d’écart. Certains vont faire quelques minutes de chute libre. D’autres vont ouvrir leur parachute plus tôt, d’autres plus tard. Bref, pendant les longues minutes de la chute, vous aurez l’impression que certains tombent plus vite que d’autres, vous aurez même l’impression que certains montent alors que les autres descendent. Mais à l’arrivée, tout le monde touchera le sol. Eh bien c’est exactement ce qui se passe avec l’ensemble des grandes monnaies de la planète dont la valeur intrinsèque est en train de tendre vers zéro à vitesse grand V. Cela ne se voit pas trop pour le commun des mortels parce que pour le moment, chaque monnaie voit sa valeur exprimée avant tout dans d’autres monnaies qui, elles aussi, baissent mais pas au même moment. Si nous ne baissons pas tous au même moment, nous baissons néanmoins tous avec une grande constance et c’est d’une logique imparable. Il n’y a plus de croissance, or nous vivons dans une économie qui est basée sur un recours excessif à l’endettement. Sans croissance, il n’y a aucune chance de rembourser les dettes créées en fonction d’espérance de remboursement liée justement à la croissance future. La seule solution logique est soit la fuite en avant par la création de nouvelle monnaie pour faire croire qu’il y a de la croissance et éviter l’insolvabilité généralisée du système, soit la faillite totale et le défaut de paiement. La solution de facilité, mais également celle qui permet au système de poursuivre son existence et donc à chacun de nous de pouvoir faire ses courses encore un peu, est la solution de la création monétaire généralisée. C’est la raison pour laquelle vous avez des QE américains, japonais, suisses ou encore européens. Il n’y a donc pas de guerre des monnaies, mais un effondrement généralisé des monnaies et c’est la raison pour laquelle l’ultime étape de la grande crise que nous vivons sera monétaire et que le système monétaire international connaîtra de très grands changements dans les années qui viennent. Il est déjà trop tard pour faire quelque chose, préparez-vous.
Encore une chose, notre système monétaire actuel a commencé en 1971. Il a survécu à une inflation de 13% par an en 1980, mais Paul Volcker, directeur de la Réserve fédérale des États-Unis était aux commandes, restreignant l’offre de nouveau crédit et limitant l’inflation. Le système a également survécu à la crise de 2008-2009 ; mais ensuite, Ben Bernanke nouveau président de la Réserve fédérale des États-Unis a radicalement augmenté le flux de crédit en mettant les taux proches de zéro et en rachetant des milliers de milliards de dollars d’obligations. La prochaine crise sera très différente. Les taux directeurs sont déjà à zéro… voire au-dessous. Les banques centrales rachètent désormais plus de 100% des nouvelles dettes gouvernementales (grâce au Quantitative Easing le QE qui est le fait, pour une banque centrale, d'acheter des actifs (en général des titres) avec de la monnaie qu'elle crée). Dans l’ensemble, la dette a atteint des niveaux encore sans précédent… et continue de se développer — bien au-delà de ce que l’économie réelle peut soutenir. A un moment ou à un autre… une correction de la dette est inévitable. Les expansions de dette sont toujours…toujours… suivies de contractions. Il n’y a pas d’autre moyen. La dette ne peut augmenter éternellement. Lorsque ça arrivera, les taux zéro et le QE ne suffiront pas à renversera la vapeur, parce qu’ils sont déjà pied au plancher. Alors ? Une crise du crédit pourrait être déclenchée par n’importe quoi. Lorsqu’elle démarrera, la valeur de la dette chutera brusquement et rapidement. Une crise du crédit pourrait être déclenchée par n’importe quoi. Lorsqu’elle démarrera, la valeur de la dette chutera brusquement et rapidement. Les créditeurs se tourneront vers leurs emprunteurs… les traders se tourneront vers leurs contreparties… les banquiers se tourneront les uns vers les autres…                                   … et tout à coup, personne ne voudra plus se séparer d’un seul centime, de peur de ne plus jamais le revoir. La fin du crédit.                                                                             Ce n’est pas simplement que personne ne veut prêter ; personne ne veut emprunter non plus — à part les gens désespérés qui n’ont pas d’autre choix, généralement ceux qui n’ont aucune chance de rembourser leurs dettes.                                                                     Comme durant la crise de 2008-2009, nous pouvons attendre une réponse rapide des autorités. La Fed annoncera de nouvelles facilités d’emprunt illimitées. Mais ça n’aura aucun effet. L’immobilier sera en chute libre; qui prêtera contre la valeur d’une maison ? Les valeurs seront en plein krach ; qui pourrait emprunter sur la valeur de son portefeuille ? L’art, les objets de collections, les ressources naturelles — tous feront le plongeon ; tous les nantissements seront dans le rouge. Durant la dernière crise, toutes les grandes banques et sociétés d’investissement auraient fait faillite sans l’intervention des autorités. La prochaine fois, il ne sera peut-être pas aussi facile de les sauver. La prochaine crise affectera probablement toutes les classes d’actifs. Et avec 60 000 milliards de dollars de dettes supplémentaires dans le monde par rapport à 2007 — ce sera probablement bien plus difficile à arrêter.                                                       
La prochaine étape : Est-ce que vous me suivez jusqu’à présent ? Parce que c’est là que les choses deviennent intéressantes. Dans un système monétaire «normal»… avec, disons, des pièces d’or ou même des morceaux de papier… les prix chutent. Mais l’argent est toujours là ; il ne disparaît pas. Il prend au contraire de la valeur parce qu’on peut l’utiliser pour acheter plus de choses. Naturellement, les gens le conservent. La vélocité de la monnaie chute, de sorte que «l’offre» de monnaie semble chuter aussi. L’argent ne cesse pas simplement de circuler. Il disparaît.                                                   
Parce que le crédit sous-jacent disparaît. Tous les prix chutent. Soudain, le «crédit» ne vaut rien. Une personne qui avait des «actifs» (assurés par le crédit) de 10 000 Euros en juin pourrait se retrouver avec zéro en juillet. Une entreprise qui met des liquidités dans le rachat de ses propres actions une semaine… pourrait trouver ces actions divisées par deux la semaine suivante. Une personne ayant un portefeuille boursier de 100 000 € le lundi pourrait réaliser que son portefeuille n’a plus aucune valeur quelques jours plus tard. Tout ça est relativement standard dans une crise du crédit. La nouveauté — et elle est terrible –, c’est que les gens feront ce qu’ils font toujours, mais se retrouveront forcés de le faire d’une manière radicalement différente. Ils cessent de dépenser. Ils stockent des liquidités. Mais quelles liquidités stocker lorsque la plupart des transactions sont faites à crédit ? Stocke-t-on une ligne de crédit ?                                                                  Non. Les gens stockeront le genre de cash qu’ils comprennent… une chose sur laquelle ils peuvent littéralement mettre la main… une chose qui voit sa valeur augmenter réellement — et rapidement. Ils voudront de la vraie monnaie papier.                                              Suivant un schéma également bien connu, cette monnaie papier réelle disparaîtra rapidement. Les gens videront les distributeurs. Ils voudront de l’argent tangible — de l’argent à l’ancienne, qu’ils peuvent mettre en sécurité chez eux et dans leurs poches…                                                         Et ensuite ?                                                                       Faisons une pause pour nous rappeler, cher lecteur, qu’on parle là d’une période très courte : des jours, peut-être des semaines — quelques mois tout au plus. Il s’agit de la période après que la crise du crédit ait aspiré tout le cash du système… et avant que le tsunami d’inflation des gouvernements ne frappe.  
Comme l’a dit Ben Bernanke, «une banque centrale déterminée peut toujours créer de l’inflation des prix à la consommation positive». Mais ça prend du temps ! Pendant cet intervalle, la panique s’installera. Une ruée sur les billets de banques, les gens cherchant désespérément à s’en emparer pour payer la nourriture… le carburant… tout ce dont ils ont besoin. Le crédit sera peut-être encore disponible. Mais il ne servira à rien. Personne n’en voudra. Les distributeurs et les banques se retrouveront à cours de cash. Les banques mettront des pancartes en vitrine : d’abord «les retraits en liquide sont limités». Puis «pas de retraits en espèces». Vous vous retrouverez avec une «carte de crédit» dont la réserve se monte à 10 000 euros. Mais toutes les institutions financières vacillent. Dans le journal, vous lisez que votre banque a fait faillite et a été placée sous tutelle. Que préféreriez-vous ? Votre réserve de crédit de 10 000 euros… ou une pile de billets de 500 euros ? Vous irez faire le plein. Vous sortirez votre carte de crédit pour payer : «Paiement en espèces uniquement», dira un panneau. Parce que tout le mécanisme de l’économie du crédit sera en train de s’effondrer. La station-service… ses fournisseurs… et ses financiers ne veulent pas se retrouver coincés avec un «crédit» de votre prêteur en faillite ! Quelles cartes de crédit seront encore bonnes ? Quelles réserves auront encore de la valeur ? Quelle banque est sur le point de faire faillite ? Qui honorera sa dette de carte de crédit ? Personne ne connaîtra les réponses. Rapidement, les gens cesseront de jouer aux devinettes… et se tourneront vers les espèces sonnantes et trébuchantes. Mon conseil : Or et argent physique (pièces et lingots) et un peu de monnaie papier de côté (Dollars) tout ça en dehors des banques.
Un témoignage d'une personne ayant vécu cette situation et  raconte comment lui et son clan ont survécu pendant un an dans une ville de 60 000 habitants durant l’effondrement de la Bosnie en 1992. Il faut prendre en compte qu’à cette époque : «Les Américains balançaient des MRE (Meals Ready to Eat – Rations de combat) tous les 10 jours pour aider les villes encerclées comme la nôtre, mais ce n’était jamais assez. Quelques maisons avaient des petits jardins potagers, mais la plupart n’en avaient pas», là il n’y aura pas d’Américains !
Oui hélas, nous sommes les «derniers des hommes» annoncés par Nietzsche. Il faut l’entendre au sens familier et rude – dernier des derniers, humainement parlant – autant qu’au sens chronologique. Un désastre apocalyptique ; le marxisme culturel qui depuis la fin de la deuxième guerre mondiale avançait doucement, à pas très feutrés, très normalisés, est devenu comme une seconde nature et pousse au chaos.
Nous sommes arrivés à un état sans alternative. Toute révolution rentre dans la trajectoire fatale de la médiocratie anonyme marxiste culturelle, dans une civilisation techno-bureaucratique un nouvel ordre mondial et nouveau nom du marxisme culturel donné par certains marxistes eux-mêmes terrorisés par leur propre création: social-capitaliste totalitaire. L’avènement de la foi dans le système marxiste culturel véritable religion séculière instillé dans les idéologies politiques, quelles qu’elles soient, n’est pour les «peuples» (entendre par « peuple » la populace, les médiocres les crasseux, les niais, les crédules et autres abrutiles qui votent Macron, Républicain ou Socialiste) qu’un changementd’opium. 
                                                                                                   Győrgy Dobó dit Georges Devereux, psychanalyste pourtant disciple de Freud et «ethnopsychiatre», retrouve les mêmes traits marxistes culturels chez le schizophrène. Et si l’un et l’autre sont à peu près «incurables» c’est que la civilisation moderne leur interdit la «guérison».                                                                     Le marxisme culturel entend promouvoir une éducation «athée». La doctrine de la laïcisation des sociétés (et donc de la séparation de l'Église et de l'État, mais religion séculière), le contrôle des programmes d'éducation des écoles confessionnelles dans les pays «démocratiques» réalisent pleinement le plan marxiste culturel. Force est de constater que l'athéisme a envahi le monde : la religion a été évacuée au profit d’une certaine «science», qui est censée tout expliquer. Les matières scientifiques, mais encore l'histoire et la littérature sont sous contrôle sévère du ministère de l'éducation et s'éloignent toujours de plus en plus du sens chrétien de l'histoire et de la littérature chrétienne. Est-ce un hasard si André Breton, chef de file du mouvement surréaliste, et figure majeure de l'art et de la littérature au XXe siècle, ait adhéré au parti communiste (après avoir débuté comme dadaïste, freudien et nihiliste puis surréalisme et se déclare alors en état de «non-conformisme absolu». Rien de surprenant à ce qu'il rencontre un autre soi-disant non-conformisme, celui des jeunes intellectuels communistes ou proches du communisme de la revue Clarté, revue nettement marxiste culturelle (La «revue» bolchevique Clarté est fondée fonde en 1919 par Henri Barbusse, avec Romain Rolland, après 1920, Barbusse milite en faveur du communisme. Il est un des principaux animateurs de l'Association contrôlée par le Parti Communiste, le Komintern et la SFIC, dite ARAC Association Républicaine des Anciens Combattants. Il participe au Congrès International contre l'Oppression coloniale organisé au Palais d'Egmont à Bruxelles du 11 au 15 février 1927 par Willi Münzenberg, chargé par la IIIème Internationale de l'organisation des mouvements de masse et grand argentier des revues de propagande marxistes) principalement à l'occasion de la guerre du Maroc, qui vers le milieu de 1925 provoque une nouvelle flambée de nationalisme. À ce contact, l'attention de Breton se tourne vers le grand bouleversement qui est en train de s'opérer à l'Est ; transporté et lobotomisé par la lecture du Lénine et de Trotski, en août 1925, il désigne à ses amis le marxisme «comme le plus merveilleux agent de substitution d'un monde à un autre qui fût jamais». Cette orientation est pour lui la source de longues difficultés : difficultés dans le groupe surréaliste même, certains refusant le passage à l'activité politique, d'autres le voulant total ; difficultés avec la direction communiste, à qui le sens de l'activité surréaliste échappe complètement et qui la regarde avec suspicion. Mais Breton, bien qu'il ait adhéré en 1927 au Parti communiste, se refuse à renoncer aux recherches proprement surréalistes. Aussi son activité dans les rangs du parti est-elle de peu de durée. Cependant sa rupture définitive avec le communisme officiel n'intervient qu'après plusieurs années de heurts, notamment au sein de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires, dont il a été un membre très actif ; elle se produit en juin 1935, lors du Congrès international pour la défense de la culture (Position politique du surréalisme) Vous aurez noté le mot Culture mis à toutes les sauces. Il n'en continue pas moins à mener avec ses amis une lutte sans défaillance contre le monde capitaliste, intervenant vigoureusement dans tous les «combats», contre le colonialisme sous toutes ses formes, contre la montée du fascisme en 1934, contre la fausse neutralité du gouvernement français lors de la révolution espagnole, contre la guerre impérialiste etc. etc.)... La culture est devenue, conformément aux idées des marxistes et du révolutionnaire italien Antonio Gramsci l'un des fers de lance de la Révolution marxiste culturelle, Gramsci qui empruntera un chemin, parallèle à celui de l'école de Francfort. Gramsci on l’a vu est reconnu pour avoir conceptualisé la notion d'«hégémonie culturelle» qui, selon lui, représente le moyen absolu de la domination des classes sociales. La théorie gramscienne postule que si les fameux «travailleurs» ne se révoltent pas contre le capitalisme, c'est parce qu'ils ont profondément intériorisé et assimilé les valeurs bourgeoises et une pseudo idéologie dominante, le capitalisme, qui n’est qu’un simple processus pour l’organisation économique d’une société pour son développement et la distribution des richesses.  Concrètement, grâce à son contrôle sur les institutions sociales (comme l’école et les médias), la bourgeoisie serait parvenue à imposer ses goûts, ses préférences et surtout, ses intérêts comme étant les valeurs «normales» et «naturelles» de l’être humain. Dans cette optique, il fallait donc renverser la vapeur : le nouvel «Homme communiste» devait être créé grâce à une modification de sa culture profonde avant que toute révolution politique soit possible. Ceci a conduit à une focalisation des efforts des «intellectuels» marxistes sur les domaines de l'éducation et des médias. Il fallait investir les agences de presse, les grands quotidiens et les universités, mais aussi les écoles primaires et les différents lieux de culture afin d’y faire pénétrer et fleurir les idées marxistes culturelles. Il fallait faire en sorte que ces idées s’inscrivent durablement dans la mentalité des «masses populaires».                                                                        Le MC, le marxisme culturel est essentiellement matérialiste.
Le Front Populaire de 1936, en France, a inventé les congés payés, dissociés du travail. (Dans l'Ancien Régime, les nombreuses fêtes d'obligation religieuses qui étaient toutes chômées, étaient réparties à travers l'année, ce qui n’était pas toujours bien accepté. Dans sa célèbre fable que j’ai apprise par cœur (éducation laïque oblige)
monsieur Jean de la Fontaine fait dire  au savetier sire Grégoire, qui en réponse à la question du financier : «Eh bien, que gagnez-vous, dites-moi, par journée ?», répondra : «Tantôt plus, tantôt moins, le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes ; L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le Curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône». À la veille de la Révolution française, on compte plus de 50 jours fériés religieux en France (en plus des 51 dimanches). En 2017, la France, ne compte plus que 11 jours fériés (fêtes religieuses et civiles) légalement définis par le Code du travail. En matière de congés payés, les salariés esclaves et parasites du troisième niveau ne sont évidemment pas tous égaux, la moyenne nationale s'établit à 37 jours par an, soit 6,2 semaines. Bien évidemment les parasites de premier niveau comme  les cadres de la fonction publique se taillent la part du Lion avec 44 jours ou 7,4 semaines (sans compter les «stages» à la Réunion (Une réunion à la Réunion ce n’est pas con surtout que c’est vous qui payez) aux Antilles ou en Polynésie par exemple pour les cadres de la sécu, tout comme certains cadres de la fonction publique de la santé et du travail social avec 45 jours soit 7,5 semaines). Une mentalité de plaisir et de consumérisme s'en est immanquablement suivie.
Diviniser la nature, sacraliser la Terre, voilà désormais l'objectif : «La Terre avait une âme. La retrouver, la ressusciter, telle est l'essence de Rio». (Boutros-Ghali, Conférence de Rio, 1992) «Paradoxalement, la présente crise écologique nous offre l'opportunité de créer une théologie œcuménique, fondée sur un sentiment de respect de l'environnement renouvelé, qui pourrait servir de dénominateur commun et de point de ralliement à une coopération entre les principales religions». (1996 Final report, State of the World Forum, fondé par Gorbatchev) On voit bien là un des effets de la religion séculière marxiste. L'écologie moderne (des pastèques ; vert dehors, rouge dedans) entièrement marxiste culturelle devient un des socles de la nouvelle religion; la morale se définit comme le respect de la nature. Une «spiritualité globale», plus ou moins écologique mais totalement païenne émerge et doit reformer toutes les religions. On retrouve naturellement le messianisme communiste cherchant à réaliser un paradis sur terre.
Le marxisme sur lequel s’appuie l’idéologie marxiste culturelle est dialectique dans son essence ; tout est en devenir. Le choc constant des idées, les révolutions, les «luttes» font progresser la cause révolutionnaire.
Le marxisme et par là même le marxisme culturel son avatar prône la destruction de l'ordre établi, que ce soit de la famille traditionnelle (et donc du mariage entre un homme et une femme, des institutions religieuses, ou des institutions civiques (au soi-disant profit du pouvoir du peuple ouvrier). Il prône la destruction de l'autorité parentale, de l'autorité de l'éducateur, de l'autorité du patron. D'où les grèves, la formation de syndicats revendicateurs perpétuels (parce que dialecticiens), la lutte des classes...
Le marxisme prône la révolution politique (qui compte plus de 150 millions de morts) ; le marxisme culturel la révolution culturelle (comme la «révolution tranquille» du Québec, destructrice intégrale de toutes les valeurs traditionnelles du christianisme).
Une des théories les plus fausses et nauséabondes est la fameuse «théorie du Genre» idéologie typiquement marxiste culturelle visant à créer ou entretenir une confusion entre les identités sexuelles. Comme toute théorie marxiste culturelle, elle a pour objectif d'imposer l'enseignement dans les écoles républicaines une théorie visant à transformer les garçons en filles, les filles en garçons et les classes en un vaste lupanar où les professeurs apprennes aux élèves les joies de la masturbation collective, ce qui avait à une virgule prêt été expérimenté en Hongrie par un des fondateurs du marxisme culturel en 1920 Georg Lukacs ministre de l’éducation sous l’éphémère République des conseils en 1919 et commissaire politique du régime dit de la terreur rouge.                        La «théorie du genre» présente les relations entre les hommes et les femmes en termes de pouvoir, de rivalité et d'opposition là où, d'une façon réaliste, elles se conçoivent dans la solidarité, la coopération et la complémentarité. Cette théorie désolidarise l'homme de la femme et prétend que les hommes ont, de tout temps, dominé les femmes. La théorie du genre est partie intégrante de l’idéologie marxiste culturelle dans laquelle on retrouve des aspects de la fameuse dialectique marxiste. La différence sexuelle est devenue la nouvelle caractéristique de la lutte des classes sexuelles dont il faut se libérer. Il faut même délivrer la société de ses normes hétérosexuelles afin de faire droits aux revendications des personnes homosexuelles minoritaires.
Il y a bien sûr une continuité depuis Lénine jusqu'à l'école de Francfort initiée par Lénine lui-même, avec Georg Lukács et Willi Münzenberg, le chef du Komintern. Ce dernier est réputé avoir dit : «Nous allons pourrir l'Occident jusqu’à ce qu’il pue». L'école de Francfort qui avait commencé à Francfort en Allemagne et plus tard devait métastaser jusqu'aux Etats-Unis. On la connaît aussi sous le nom d’«Ecole critique», de «Théorie critique», et elle nous mène directement depuis Lénine jusqu'aux «droits gays» et aux idéologies du «genre» contemporains, depuis Georg Lukács, Wilhelm Reich, Herbert Marcuse et bien d’autres jusqu’à… l'idéologie marxiste culturelle pestilentielle dite du genre de Judith Butler (Madame ? Monsieur ? M’sieur dame ?), née à Cleveland dans l'Ohio. Elle est issue d'une famille juive et a reçu une éducation religieuse. Elle se définit aujourd'hui comme «juive antisioniste» c’est-à-dire une erev rav. À la fin des années 1980, elle entretenait différents efforts poststructuralistes dans la théorie féministe occidentale, ayant pour but l'interrogation des «termes présuppositionnels» du féminisme. Pour m’sieur dame Butler, remettre en cause les présuppositions fondamentales du féminisme occidental signifiait l'ouverture du féminisme vers la théorie queer et les gender studies, dont elle est devenue une figure importante. Les travaux de Judith Butler influencés par un marxisme culturel de bon aloi comme celui de Freud et Lacan sans oublier Adorno de l’école de Francfort ont eu une influence considérable sur le féminisme, la théorie queer, les Cultural Studies et la philosophie continentale (pour ceux qui auraient encore des doutes il est bon de rappeler que la fameuse philosophie continentale n’est qu’un synonyme de marxisme culturel puisqu’il comprend de manière assez vague dira Wikipédia: la psychanalyse ; l'existentialisme; le marxisme sauf le marxisme analytique ; la déconstruction de Jacques Derrida et pour finir , cerise rouge sur la gâteau de la haine la théorie critique de l'École de Francfort.
La destruction de la famille, et de la notion même d'autorité, la puissance des syndicats révolutionnaires et ouvertement marxistes surtout depuis l'épuration (œuvre des communistes, en 1945) ne sont-elles pas une preuve patente que la Russie a bien répandu ses erreurs ? Madame le docteur Anca Maria Cernea (Présidente de l’Association des docteurs catholiques de Bucarest, fille d’un opposant catholique au régime communiste de Roumanie qui a payé de 17 ans de prison et de tortures sa fidélité à sa foi) est une des rares personnes à avoir sur le marxisme culturel une vision juste quand elle dit : Le marxisme culturel est une menace pour la famille ! Madame le docteur Anca Maria Cernea a dénoncé le rôle du marxisme culturel dans l’invasion de l’idéologie du genre et autres manifestations de la culture de mort dans de nombreux pays du monde. La conférence d’Anca-Maria Cernea a été traduite en français et mise en ligne ici elle est d’une lecture indispensable pour qui veut prendre la mesure de la véritable bataille spirituelle dans laquelle l’humanité est aujourd’hui engagée.              Continuons sur les fondamentaux ; d'après le marxisme officiel, la vérité n'existe pas. Elle se fabrique, selon le processus d'évolution continuelle qui est la marche de l'homme vers le progrès. Parce qu'il est essentiellement dialectique, le marxisme est prêt à toutes les adaptations nécessaires, à tous les mensonges, à tous les reniements, à tous les compromis. Un jour il collabore avec le nazisme, le lendemain il est son ennemi farouche.
D'un bout à l'autre du monde, on n'entend plus parler que de «démocratie», de nouvel ordre mondial ou système marxiste culturel (nouveau visage de l'internationale communiste), de globalisation et de village planétaire. Le communiste pour vivre ne peut se développer qu’au sein d’une société capitaliste performante. Observé de haut, le système mondial marxiste culturel peut se décrire ainsi : un système économique international ultralibéral qui réalise précisément les objectifs économiques socialistes : transferts massifs de richesses, de technologies et d'hommes. Au niveau national, le libéralisme est cerné de toutes parts, mis au service du collectivisme politique et social (comprendre marxisme culturel). Nous n'assistons donc nullement au triomphe de l'ultralibéralisme mais à l'instrumentalisation du libéralisme par le socialisme, à l'expansion du socialisme de marché. En URSS la perestroïka répondait à la nécessité d'étendre la Révolution à l'ensemble de la planète et de relever le défi économique lancé par l'Occident. La diffusion de l'informatique, le développement des télécommunications et leur convergence inéluctable, l'explosion des moyens de transport et plus généralement la supériorité économique et technologique de l'Occident appelaient à l'évidence à de profondes réformes en URSS. En sens inverse, les modes de contrôle social toujours plus puissants qui se développaient en Occident (médias, finance, école, disparition de la famille remplacée par l'État, etc.) exigeaient eux aussi une réévaluation de leurs potentialités révolutionnaires.
L’avènement du socialisme, but du communisme c'est la socialisation complète de toutes les activités humaines, leur contrôle complet par la société, c'est-à-dire par l'État. Au contraire, le libéralisme (économique) se caractérise par la liberté d'entreprendre (dans le domaine économique) sans ingérence extérieure. Mais cette opposition n'est qu'apparente. Le libéralisme économique qui règne à peu près sur toute la terre s'accompagne presque partout d'un dirigisme politique, social et économique marxiste culturel toujours croissant. Les médias modernes permettent des manipulations que Marx ne pouvait même imaginer : en priorité manipulations de la culture, de la morale, de la psychologie des peuples allant jusqu'à leur faire accepter des lois contre-nature.
Le contrôle des écoles et des systèmes éducatifs assure que nul n'échappera au formatage idéologique. Les lois iniques sur la «liberté de la presse» garantissent qu'arrivé à l'âge adulte personne ne parviendra à s'échapper des prisons mentales.
Nous vivons dans une société totalement socialisée, la gestion de sommes prélevées pour les retraites et la sécurité sociale étant entièrement aux mains de l'État et des «partenaires sociaux», qui en disposent comme bon leur semblent. Le poids toujours croissant des institutions internationales retire à chacun les miettes d'influence politique qui pouvaient lui rester au niveau national. Bruxelles contrôle tout, jusqu'au diamètre des œufs. Au-dessus des nations on place l'Europe aujourd'hui, et, demain, le monde, l'ONU. L'OMS est déjà là à décider de tout en matière de santé.
Opposer libéralisme et socialisme relève donc d'une illusion tenace, un leurre qu'il importe de dissiper : nos gouvernements montrent que le marxisme culturel qui est un socialisme politique, financier, évidemment culturel, éducatif, etc. peut fort bien intégrer un certain libéralisme économique.
Encore un «détail» de l’histoire, dans les années 30, l’un des dirigeants de l’école de Francfort, école du marxisme culturel, Theodore Adorno, est aux états unis embauché pour travailler dans le Radio Research Project, un projet de l’Université de Princeton financé par les Rockefeller, au cœur du partenariat spécial anglo-américain, pour étudier la manipulation des populations par les nouveaux médias de masse, cinéma, radio et télévision, qui venaient d’apparaître. Les enseignements de ce projet seront mis à profit après-guerre par le Congrès pour la liberté de la culture (CCF), dirigé par la CIA contre les pays communistes, où les arts classiques étaient encore la norme (Ce congrès sera baptisé «Le Congrès sexuel du fascisme culturel» c’est là que l’on voit pour la première fois apparaitre les mots de «Fascisme Culturel» ce qui n’est pas totalement faut le fascisme étant une forme de socialisme. Monsieur Daniel Hannan, depuis Oxford, Royaume Uni, nous rappelle que l’ascendant culturel de la gauche (marxisme culturel oblige) est si fort que plus personne n’ose rappeler les racines socialistes du fascisme. D’ailleurs qui sait que celui qui disait : «Je suis Socialiste, et un Socialiste plus authentique que votre riche ami le Comte Reventlow», était monsieur Hitler lui-même en 1930 à Otto Strasser.             Dans son livre de 1948, Philosophie de la nouvelle musique, Adorno, qui fut l’élève de Schoenberg dont il promut le système «atonal», affirme que contrairement à la grande musique classique, la musique contemporaine d’avant-garde ne vise pas à élever l’esprit ni à le rendre créateur, mais plutôt le contraire. Elle vise à faire remonter délibérément à la conscience des formes de maladie mentale, afin de couper totalement l’individu des fondements de son ancienne culture. En peinture, dit-il ailleurs, l’orientation doit être celle de Van Gogh, qui peignait des objets en désintégration, comme un consommateur de haschich dont l’œil «incite à détacher les choses de leur monde habituel». Quant à la musique, «il n’est pas suggéré qu’on puisse aujourd’hui composer mieux» que Mozart et Beethoven. «On doit composer de façon atonale car l’atonalisme est malade» et «la maladie, du point de vue dialectique, est aussi la cure… D’où la réaction violente de protestation provoquée par cette musique dans nos sociétés».
Adorno dresse ensuite une liste des maladies mentales pouvant surgir en s’exposant à la musique contemporaine, notamment la musique atonale d’Arnold Schoenberg ou d’Igor Stravinsky, mais aussi la musique d’ambiance («Musak») et le «top 50» qui gagne du terrain à l’époque :
1. dépersonnalisation, ou perte du lien avec son corps ;
2. hébéphrénie, ou indifférence totale au monde extérieur ;
3. catatonie, ou déconnection avec le temps.
Pour conclure je vais faire appel à monsieur Hubert Reeves pour qui la fin du monde est déjà là .                                 En réponse à la question : Les scientifiques ont établi plusieurs scenarii de fin du monde, de la chute d’un astéroïde géant à une invasion extraterrestre. Lequel vous semble le plus crédible ?
Le plus probable, c’est celui qui est déjà là, ce qui est en train de se passer. Le réchauffement climatique, la pollution généralisée, l’érosion de la biodiversité. Nous sommes déjà plongés dedans. La question est de savoir jusqu’où cela va aller ? Ce qui est terrifiant aujourd’hui c’est l’augmentation de la température terrestre. Pourtant les gens vivent comme si tout cela n’existait pas. Si je me pose la question de savoir comment sera la Terre dans trente ans, et son habitabilité, je ne peux vous le dire. Nous sommes dans une période de changement profond de tout ce qui touche la vie terrestre. Je crois que la vie continuera. La vie est très riche. Nous ne sommes pas en mesure d’éliminer la vie sur le globe. Mais quelles seront les adaptations, quelle sera celle de l’être humain ? C’est cela la vraie question. Les espèces qui durent sont celles qui savent s’adapter.
Dans quelle arche de Noé doit-on se mettre dès lors? Quel espoir peut-on avoir lorsqu’on a 15 ou 20 ans ?
Je ne suis pas prophète. Je ne sais pas à quoi nos enfants seront soumis mais nous sommes déjà en sursis. Nous avons une espèce d’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Il faut essayer d’aider ceux qui œuvrent pour la prise de conscience et le changement. Ne scions pas en chantant la branche sur laquelle nous sommes assis.
Ceci étant dit et ce n’est pas rigolo, nous allons assister à la chute programmée d’une civilisation.
A travers la lecture de plusieurs ouvrages qui ne parlent pas du MC (marxisme culturel), il apparait que la «chute d’une civilisation» repose sur trois grands types de facteurs :
- 1) La gestion des ressources naturelles, là bien sûr l’idéologie MC ne peut pas grand-chose (quoique ?) et Dieu sait si elle est déplorable.
- 2) La complexification du fonctionnement de la société, là le MC est responsable à 100%
- 3) Les limites du cerveau humain, là aussi le MC (marxisme Culturel) a tout fait pour contribuer à l’abêtissement des populations.
Voyons les trois causes :
1) La gestion des ressources naturelles.
Particulièrement étudiée par Jared Diamond dans «Effondrement» à travers l’analyse de l’ile de Pâques, des comptoirs vikings du Groenland ou de la société amérindienne du nouveau Mexique. Jared Diamond montre qu’une société qui s’organise pour améliorer ses conditions de vie entre dans un cycle d’accroissement de la production agricole qui entraine une augmentation de la population. Augmentation de la population qui oblige à une sur exploitation des terres cultivées. Surexploitation qui dégrade la qualité des terres exploitées. Que surviennent des aléas climatiques rapprochées et la société est incapable de nourrir sa population. Soit elle s’adapte, soit elle meurt. Il est intéressant de noter que J Diamond montre combien le rôle du cerveau humain est important dans cette capacité d’adaptation. Ainsi, parmi les sociétés étudiées, les comptoirs vikings disparaissent car non seulement ils veulent conserver des modes d’élevage inadaptés au climat mais ils refusent aussi d’adopter les techniques, les animaux consommés et les vêtements des Inuits qui leurs auraient permis de faire face. Parmi les huit facteurs d’effondrement identifiés par J Diamond, l’on peut noter «l’introduction d’espèces allogènes parmi les espèces autochtones», cela laisse à penser que le MC n’est quand même pas tout à fait innocent dans ce cas. L’on notera aussi que l’effondrement est une forme extrême de plusieurs types de déclins. Ainsi, la conquête d’une société par une autre n’est pas forcément un effondrement car pour J Diamond : «j’entends par effondrement une réduction drastique de la population humaine et/ou de la complexité politique/économique/sociale, sur une zone étendue et une durée importante». Oui bien sûr mais on y est et bien à fond ! Le chaos c’est aujourd’hui !
2) La complexification du fonctionnement de la société.
Etudié par Joseph Tainter dans «L'Effondrement des sociétés complexes» avec sa théorie du cout marginal, l’auteur explique que «Les sociétés humaines et les organisations politiques, comme tous les systèmes vivants, sont maintenues par un flux continu d’énergie … Au fur et à mesure que les sociétés augmentent en complexité, sont créés plus de réseaux entre individus, plus de contrôles hiérarchiques pour les réguler ; une plus grande quantité d’information est traitée… ; il y a un besoin croissant de prendre en charge des spécialistes qui ne sont pas impliqués directement dans la production de ressources ; et ainsi de suite. Toute cette complexité dépend des flux d’énergie, à une échelle infiniment plus grande que celle qui caractérise les petits groupes de chasseurs-cueilleurs ou d’agriculteurs autosuffisants. La conséquence est que, tandis qu’une société évolue vers une plus grande complexité, les charges prélevées sur chaque individu augmentent également, si bien que la population dans son ensemble doit allouer des parts croissantes de son budget énergétique au soutien des institutions organisationnelles. C’est un fait immuable de l’évolution sociale et il n’est pas atténué par le type spécifique de source d’énergie. Ainsi, non seulement une population alloue de plus en plus grandes quantités de ressources au soutien d’une société en évolution, mais, après un certain point, des quantités plus grandes de cet investissement produiront de plus petites augmentations de rendement».                                                                                       L’étude de la chute de l’empire romain (qui durera quand même 500 ans !) montre bien l’auto blocage progressif d’une société de plus en plus complexe et l’incapacité du cerveau humain à faire face ou à refuser l’évidence par déni de la réalité. Le ramollissement des mœurs des romain qui préfèrent confiez aux barbares romanisés la défense des «limes» n’est pas non plus pour rien dans cet effondrement.
3) Les limites du cerveau humain.
Lors de la boucherie de 14-18, Paul Valéry écrivit : «Nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles». Nous le savons mais nous semblons incapables de réagir, de changer malgré la somme de connaissances que nous avons accumulé en particulier depuis quelques dizaines d’années. Cette incapacité est liée au fonctionnement de notre cerveau. Le cerveau, dernier grand champ d’investigation du corps humain qui en est encore à ses débuts. Les études sur le cerveau humain montrent que nous sommes mal armés pour réagir à un stimulus qui n’est pas arrivé. Nous avons tous pu expérimenté qu’il-y-a un monde entre parler de la douleur et la ressentir.
Le fameux «ne touche pas à cela, c’est chaud». Ces études montrent aussi qu’il nous très difficile d’anticiper dans un avenir lointain. En bon mammifère encore largement gouverné par son cerveau primaire nous réagissons à des menaces sur le court terme. A cette incapacité s’ajoute des barrières mentales issues du mode de fonctionnement de nos sociétés respectives qui feront que l’interdit sera plus fort que la survie. Enfin, il ne faut pas oublier l’immense capacité de «déni de la réalité» de notre cerveau. Moyen pour celui-ci de ne pas exploser face à une réalité souvent insoutenable. Ce n’est ni plus ni moins qu’une forme d’auto protection. Ainsi cela fait plus de 10 ans que je crie dans le désert et que quelques un seulement m’écoutent (Les témoins de Jéhovah crient depuis plus longtemps que moi mais pas pour les mêmes raisons). Pour ceux qui veulent aller plus loin dans cette étude et ainsi savoir les raisons qui vont les faires crever, je leur conseille la lecture du livre de Dmitry Orlov «Les cinq stades de l’effondrement». Basée sur l’étude de plusieurs cas dont l’effondrement de l’URSS, cette étude est une excellente projection dans ce que pourra être notre avenir. Orlov dira : «Lorsque l'on fait face à un effondrement économique, on doit arrêter de penser la richesse en termes d'argent». A méditer !                          Alors que faire ?                                                            Une fois que l’on a réalisé que cet effondrement aura lieu, quelle attitude adoptée ?                                                  Tenter de se battre pour sauver ce qu’il resterait à sauver ?                                                                                     Se préparer à faire Camerone ?                                          Considérer qu’il n’y a plus d’ordre à sauver mais qu’il faut en refaire un ?
Albert Camus, dans La Crise de l'Homme disait déjà en 1946 : «Regardez donc les choses autour de vous [...]. Nous sommes dans les nœuds de la violence et nous y étouffons. Que ce soit à l’intérieur des nations ou dans le monde, la méfiance, le ressentiment, la cupidité, la course à la puissance sont en train de fabriquer un univers sombre et désespéré où chaque homme se trouve obligé de vivre dans le présent, le mot seul d’avenir lui figurant toutes les angoisses, livré à des puissances abstraites, décharné et abruti par une vie précipitée, séparé des vérités naturelles, des loisirs sages et du simple bonheur».                            Il semblerait que depuis le néolithique, les populations sédentarisées, agraires, très organisées et stables ont eu à subir des gens moins intelligents mais mobiles et violents. Les différentes vagues suivies par les Celtes, les Germain en sont la preuve. Il n'y a pas de guerriers ici mais de longues campagnes de pillages et d'asservissement ainsi que d'occupation forcée de territoires. L'avachissement avéré de toute société sédentarisée touche toutes les classes qui la composent. Ceux-là mêmes qui collaborent avec l'ennemi (A Rome, on finit par adopter des prénoms francs alors que l'empire n'est pas encore envahi). Il ne faut pas grand-chose pour qu'une minorité agissante prenne le contrôle, juste la mollesse de la majorité, ce qui arrive aujourd'hui depuis plus de 40 ans. Le chaos n'existe pas en tant que forme durable, ce n'est qu'un état transitoire entre deux formes d'organisations qui souvent se superposent jusqu'à l'émergence d'une seule.                                                                                         Relisez Le camp des saints de Jean Raspail, tout y est.
A suivre

Note 9 ? Une perle rare de l’ethnographie politique ! On peut bien sûr ne pas être d'accord avec cet auteur mais il a le mérite de ne pas faire de langue de bois. Chaque biographie qu’il nous donne est étudiée à travers l’histoire... évidemment lourde de sens pour la compréhension du positionnement marxiste culturel des hommes politiques d’aujourd’hui. Note 9 le livre qui déchire à donf !
Michel Alain Labet de Bornay.
2017. Agence de Presse AIS (Accréditation International System). Trade Mark. Tous droits réservés.
Ce matériel peut être publié, diffusé ou redistribué dans la mesure de la citation de la source.
Une faute d'orthographe, une erreur à signaler ? Une précision à apporter? Des sous à nous envoyer ? Commenter l’article les commentaires sont libres et les ânes honimes tolérés ou écrivez à : a.de.bornay@gmail.com

Aucun commentaire: