Et maintenant voyons d’un peux plus prêt le fameux racisme «cordial » des communistes cubains.
L’élection de Barack Obama a ravivé la controverse sur la question raciale à Cuba. "La propagande officielle n'a pas préparé les Cubains à l'élection d'Obama", affirme l'opposant social-démocrate Manuel Cuesta Morua, à La Havane. Les médias présentaient les Etats-Unis comme la société présentant la plus grande ségrégation raciale après l'Afrique du Sud.
A Santiago de Cuba, le démocrate président à vie Raul Castro a présidé, jeudi 1er janvier, la célébration officielle des cinquante ans de la magnifique révolution socialiste. Sans nommer le président élu américain Barack Obama, le successeur de son frère Fidel Castro ( chez les dictateurs communistes, la direction du peuple est une affaire de famille, comme au MRAP d’ailleurs, coco de mère en fils) a appelé les dirigeants cubains à "ne pas fléchir devant les chants de sirène de l'ennemi, dont l'essence ne cessera d'être agressive, dominante et traîtresse". "Toutes les administrations américaines n'ont pas cessé de tenter un changement de régime à Cuba, par un moyen ou un autre, avec plus ou moins d'agressivité", a-t-il rappelé avec la mauvaise foi habituelle aux socialistes. "Résister a été le mot d'ordre et la clé de chacune de nos victoires pendant ce demi-siècle de batailles ininterrompues", a-t-il ajouté sans rire. Tiens au fait, connaissez-vous le plus mauvais barman de Cuba ?
-non qui ça peut bien être ?
- C’est Fidel Castro, parce qu’il s’entraîne depuis plus de cinquante ans à faire un Cuba libre et il n’y est toujours pas arrivé !
"Aujourd'hui, la révolution est plus forte que jamais, a-t-il assuré avec assurance et toujours sans rire. Une révolution des humbles et pour les humbles." Là il à fait fort, ce gros connard de bolcho trafiquant de drogue et mon cul ? C'est du poulet ? Les dérives dictatoriales de la Révolution socialiste, transformèrent l'île en un goulag tropical constellé d'échecs industriels et agricoles. Les frères Castro sont toujours restés inflexibles, dans leur granguignolesque pantomime communiste quitte à détruire l'économie du pays. "Le socialisme ou la mort", proclamaient-il encore après l'effondrement de l'URSS socialiste dans d'interminables discours. La fin du soutien du "grand frère" entraîne pourtant la mise en place d'une "période spéciale en temps de paix", autrement dit un rationnement qui oblige les Cubains à vivre de trafics et du système D.pour ne pas cever de faim. Symbole de sa faillite, le gouvernement doit légaliser le dollar en 1993 et ouvrir l'île aux étrangers, souvent venus pour le tourisme sexuel.
Raul Castro a évoqué, sans les citer, d'autres pays d'Amérique latine où les socialistes est au pouvoir : "Nous ne sommes plus seuls devant l'empire de ce côté-ci de l'océan, comme c'était le cas pendant les années 1960."
"Alors que les Etats-Unis ont élu un Noir à la présidence, quarante ans après l'assassinat de Martin Luther King, qu'a fait Cuba en cinquante ans de révolution ?" demande M. Cuesta Morua. "Les Noirs américains sont une minorité, alors qu'à Cuba nous sommes majoritaires", ajoute-t-il. Les Caraïbes et le Brésil ont une population largement marquée par l'esclavage africain. Lors du recensement de 2002, 11 % des Cubains se sont déclarés noirs. Selon l'université de Miami, ils seraient plutôt 62 %.
Les Cubains entretiennent un "racisme cordial", dit encore M. Cuesta Morua. Malgré l'égalitarisme,socialiste les Noirs restent au bas de l'échelle sociale. En dépit du métissage,( chez nous on dit multiculturalisme) les préjugés raciaux perdurent. Depuis longtemps, l'idéologie du "blanchiment" - "l'avancement" selon la terminologie locale - distingue une multitude de nuances selon la couleur de peau, qui vont du "negro azul" (noir bleu) au "blanconazo" (blanchâtre), en passant par le "prieto" (noirâtre), le "moreno" (brun), le "mulato" (mulâtre), le "trigueño" (brun clair) et le "jabao" (clair de peau). D'où la différence entre la perception subjective et l'observation sociologique.
"La problématique raciale est un sujet politiquement très sensible", affirme Juan Antonio Madrazo Luna, qui coordonne à La Havane un comité pour l'intégration raciale, formé à l'initiative de l'opposition social-démocrate. La question est "explosive", renchérit Enrique Patterson, ancien professeur de marxisme à l'université de La Havane, exilé aux Etats-Unis.
A en croire l'enquête Cubabarometro, pilotée à La Havane par l'opposant Darsi Ferrer, 80 % des Cubains pensent qu'il n'y a aucune possibilité pour qu'un Noir préside le pays après Raul Castro. Une institution officielle, le Centre d'anthropologie de La Havane, abonde dans le même sens. Les Blancs obtiennent les meilleurs logements et les bons rôles à la télévision. L'industrie touristique confine les Noirs à la cuisine ou à l'intendance. A peine un tiers des remesas, les envois de fonds des émigrés, parviennent à des familles noires.
Source : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/01/02/l-election-de-m-obama-ravive-le-debat-racial-a-la-havane_1137178_3222.html
Papy… à suivre
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