mardi 4 novembre 2008

En Pologne

De notre envoyée spéciale au pays des ex soviets Renée Buleuse.


Dans trois jours reprise à Varsovie du procès de Jaruzelski pour "crime communiste"Partager

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Le procès de l'ancien et immonde dictateur communiste polonais, le général Wojciech Jaruzelski, 85 ans, accusé de "crime communiste" et pour avoir "dirigé une association communiste criminelle à caractère armé", ainsi que pour avoir imposé la loi martiale à la Pologne en 1981, a commencé en septembre 2008 devant le tribunal régional de Varsovie.

Il devrait être accusé prochainement de complicité de crime contre l’humanité car dans les années 1945-1947, le nidoreux camarade Jaruzelski participe à la lutte contre la résistance polonaise et Ukrainienne anticommuniste et collabore à cette époque en tant qu’agent informateur (pseudo – "Wolski") avec l’Information Militaire (IW – Informacja Wojskowa), organe criminel de contre-espionnage totalement inféodé à l’URSS fonctionnant en Pologne dans les années 1944-1957.

Plusieurs autres « hauts » responsables de l'ancien régime stalinien, dont Stanislaw Kania, 81 ans, un ancien Premier secrétaire du parti communiste polonais (POUP), comparaissent avec lui.

Au début de l'audience, retransmise en direct par la télévision, la cour a pris acte de l'absence, pour raisons de santé, du général Czeslaw Kiszczak, 82 ans, ancien bras droit du général Jaruzelski..


Ancien chef de l'Etat et du parti communiste polonais, le monstrueux criminel, le général Wojciech Jaruzelski, a été officiellement accusé en avril 2007 de "crime communiste". Il est passible de seulement 10 ans de prison pour ce procès là.


Son procès avait été ajourné pour complément d'enquête, la défense ayant demandé d'interroger en qualité de témoins l'ancien numéro un soviétique Mikhaïl Gorbatchev, l'ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, l'ancien chancelier allemand Helmut Schmidt et Zbigniew Brzezinski, conseiller à l'époque du président américain Jimmy Carter.


La cour d'appel a finalement refusé en mai cette demande en la qualifiant d'"irréalisable" et elle a autorisé la reprise du procès.


L'acte d'accusation présenté vendredi par le parquet reproche au général Jaruzelski d'avoir "dirigé une association criminelle à caractère armé", pour instaurer en Pologne l'état de siège le 13 décembre 1981.


La défense demande l'acquittement, affirmant que le général et ses co-accusés ont agi "en état de force majeure", pour éviter à la Pologne une intervention de l'armée soviétique contre le mouvement Solidarité de Lech Walesa, devenu en 1980 le premier syndicat indépendant du monde communiste. Voilà donc de nouveau une des ruses utilisées de façon systématique par les communistes : invoquer la menace d'un mal pour pouvoir commettre leurs crimes. Cultiver la menace et le péril : le communisme, pour exister, a dû exagérer, gonfler, inventer, voire, au besoin, créer de toute pièce ses ennemis; s'ensuit une bonne propagande (il s'y connaissent), l'incitation à la haine, à la "lutte", la manipulation des "idiots utiles" (l'expression de Lénine), la mise à l'œuvre des réseaux de complicité et ainsi de suite...


Après la lecture de l'acte d'accusation, le tribunal a suspendu vendredi le procès jusqu'au 25 septembre. La parole sera alors donnée aux accusés pour qu'ils puissent répondre aux accusations.


Le général Wojciech Jaruzelski avait maté avec un « quarteron » de généraux communistes incompétents et prêts à tous les crimes pour garder le pouvoir, le syndicat Solidarité et a occupé le pouvoir sans partage de 1981 à 1989.

Cette immonde dictature militaire communiste a donc gouverné le pays. Pour concentrer le pouvoir politique, elle a trahi, confisqué, censuré ou éliminé tous les moyens de communication d’opposition comme dans toute les dictatures militaires communiste ( Voir Cuba et le « Général » Franco). Pour contrer le vaste mouvement de protestation, la junte militaire a instauré comme en Chine, à Cuba ou en Corée du Nord un véritable état terroriste et communiste comme mécanisme de répression. Le marxisme est une infection au même titre que le sida et malgré la réalité des malheurs qu'il a provoqué, son culte persiste. La terreur s’est installée. Des milliers de citoyens ont été séquestrés et torturés dans des centres de détention clandestins, puis exécutés en secret. 5 000 personnes ont disparu.

Ainsi en 1981, selon les derniers éléments concernant l’assassinat du père Jerzy Popiełuszko en 1984(son corps sera retrouvé le 30 octobre dans les eaux de la Vistule) par des agents des services de police politiques et communistes comme le colonel Adam Pietruszka de son vrai nom Adam Persil , le capitaine Grzegorz Piotrowski,, et les lieutenants Leszek Pekala, et Waldemar Chmielewski, tous sous les ordres direct du général criminel Jaruzelski, l’homme de Dieu Jerzy Popiełuszko fut torturé par ces immondes crapules avant d’être tué. A la télévision polonaise, le professeur Wojciech Polak a déclaré que l’enquête de l’époque, quand la Pologne était encore sous le monstrueux joug communiste, avait été manipulée. Dés les années 50, la milice communiste utilisait déjà toutes sortes de chantage pour enrôler des prêtres : la collaboration ou la mort, la prison, la torture. La terreur était réelle, quelque 2 000 prêtres étaient détenus.

En effet, un ancien membre du groupe qui coordonnait à l’époque l’enquête, Pietrzak - se base sur l’expertise d’un spécialiste français et de témoins. Il est maintenant certain que durant les six derniers jours de sa vie, le prêtre fut torturé dans une base soviétique militaire près de Kazun.

Sur TVN, l’expert précisait que selon lui, au départ, les criminels tentaient juste d’impressionner par la peur le prêtre, le bastonnant on voulait le contraindre au silence et à cesser de politiser son ministère sacerdotal.

La Pologne se rappellera toujours le dramatique calvaire du prêtre polonais Jerzy Popiełuszko, qui a offert sa vie en Martyr pour Dieu et pour la liberté de la Pologne en combattant pacifiquement le régime communiste qui a tant fait souffrir la Pologne.

Le procès de Jaruzelski a été lancé à l'instigation de l'IPN, l'Institut de la mémoire nationale, qui gère les archives de l'ancienne police secrète communiste mais qui a aussi pour charge de poursuivre les personnes soupçonnées des crimes socialiste nationaux (mais il n’y a plus rien à juger de ce côté-là depuis 30 ans) ou communistes.


L'IPN est toujours dirigé par des proches des jumeaux conservateurs Lech et Jaroslaw Kaczynski, qui ont gouverné la Pologne entre 2005 et 2007. Ils ont alors organisé une vaste campagne de règlement de comptes avec les anciens responsables et collaborateurs de l’immonde régime communiste.


Le général Jaruzelski comparaît aussi dans un autre procès interminable, pour sa responsabilité avérée dans un massacre d'ouvriers en 1970, alors qu'il était ministre de la Défense.


En décembre 1970, une révolte ouvrière du littoral de la Baltique ( nous rappelleront que la grève était interdite en régime communiste et l’est toujours comme en Chine) avait fait officiellement une cinquantaine de morts dans des rafles de la police et de l'armée en fait plus de 1500 victimes.

Le 28 Octobre dernier il avait fini de lire sa déposition de 200 pages dans laquelle il a rejeté bien sur tous les principaux chefs d'accusation ;

Le criminel communiste Jaruzelski a annoncé qu'il refuserait de répondre aux questions du procureur mais accepterait celles des juges, des autres accusés et des avocats, lors de la prochaine audience prévue le 7 novembre.

A bientôt donc pour la suite de Renée Buleuse au pays des soviets

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